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Les 500 premières fortunes de France se sont enrichies de 25% en un an
Le classement annuel de « Challenges » des 500 personnes les plus riches atteint une fortune cumulée record de 330 milliards d’euros, soit 16% du PIB de la France.
Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges à paraître jeudi. Son montant s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevé depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des « 500 ». Il a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Il compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, « soit un dixième de la richesse entre les mains d’un 100 millième de la population », affirme Challenges. Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, 10 de plus que l’année dernière, précise l’hebdomadaire. Les dix premiers sont...Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40% du total). En tête de liste, Bernard Arnault PDG de LVMH (et propriétaire des Echos), affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l’héritière de l’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière avec 19 milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès) dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards. Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le « roi de la bière et du vin » Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le Top-10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards), lui aussi nouveau membre du club des 10. Enfin le dernier du Top-10 est le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards)

les pieurés de sion:

Dès le départ, je dois vous dire que la rédaction de cet article fut des plus pénibles. En effet, avec ma manie de rechercher la vérité à tout prix, je me suis heurtée à des contradictions énormes quant à ce fameux Prieuré de Sion puisqu’il n'apparaît dans aucun ouvrage à valeur historique. Il est vrai qu’étant une société secrète, il doit par définition rester dans l’ombre. Selon Wikipedia, le Prieuré de Sion est une société secrète fictive, inventée par Pierre Plantard qui aurait déposé une série de faux documents « Le Dossier Lobineau ou dossiers secrets » à la Bibliothèque nationale de Paris dans les années 60. Accusé de fraude en 1992, Plantard aurait avoué sa supercherie à propos des documents contenus dans ces dossiers secrets. Par contre, il n’a rien à voir avec la fondation du Prieuré de Sion avant 1956. Les documents contenus dans les dossiers secrets sont composés de lettres, d’arbres généalogiques mérovingiens, de coupures de presse et d’extraits imprimés d’ouvrage. On y trouve même des notes et des corrections manuscrites. Les Dossiers secrets sont considérés comme une archive publique du Prieuré de Sion mais ils n’arrivèrent au grand jour qu’en 1967 par l’intermédiaire d’un don volontaire et anonyme d’une personne ayant appartenu au Prieuré depuis 1956. Un nom figure dans le titre de ces dossiers, celui de Henri Lobineau. Des notes dans le dossier indiquent qu’il s’agit d’un pseudonyme. Par contre, il existe bien à Paris, près de l’église Saint-Sulpice, une Rue Lobineau. Pourtant, certaines indications nous démontrent que le Prieuré de Sion a bel et bien existé et qu’il existe encore aujourd’hui. Car, lorsque l’on parle de l’existence de cette société secrète, on ne peut faire autrement que de parler de l’abbé Bérenger Saunière (même nom que dans le livre de Dan Brown « Da Vinci Code » qui affirme dès les premières pages de son livre que ce qu’il avance est basé sur des faits véridiques). J’ai appris par la suite que l’auteur n’avait pas toutes les données en main au moment de la rédaction de son livre puisque d’autres indices ont été découverts par la suite, indices n’impliquant ni la négation ni l’affirmation de l’existence du Prieuré de Sion. Or, l’abbé Saunière, à partir du moment où il fut nommé curé du petit village de Rennes-Le-Château, situé dans le sud du département de l’Aude en 1886, a décidé de rénover son église qui tombait presque littéralement en ruines et y a fait de nombreuses découvertes toutes plus intrigantes les unes que les autres. Au fait, son église se nommait Sainte-Marie-Madeleine et existait depuis plus de 1000 ans. De nombreux mystères sont contenus dans l'Église de Rennes-Le-Château, notamment dans le bas-relief, les statues, le cimetière et les nombreuses scènes prenant pour modèle Marie-Madeleine. De plus, nous pouvons nous étonner de la manière dont il a rénové cette église puisque en y entrant, nous pouvons voir un diable grimaçant qui supporte le bénitier. Sur la bande supérieur du diable, l’abbé Saunière a fait écrire : « Par ce signe, tu le vaincras ». Enfin, là n’est pas notre propos… Vous pourrez vous amuser à retracer toute cette histoire sur internet et je vous donnerai des adresses web à cet effet. Les documents contenu dans les dossiers secrets donnent à penser que l’abbé Saunière a été mandaté par le Prieuré de Sion pour trouver les preuves de la véritable relation entre Jésus et Marie-Madeleine mais il n’a laissé aucune trace de ces découvertes étant décédé avant de pouvoir révéler quoi que ce soit. Certaines théories avancent l’existence de la fille de Jésus et Marie-Madeleine et c’est là que le Prieuré de Sion intervient. Ces documents demeurent troublants puisque certains d’entre eux ont pu être vérifiés historiquement. D’autres par contre, restent hypothétiques. Ce serait Godefroy de Bouillon qui aurait été fondé l’Ordre de Sion en 1099 au moment de la prise de Jérusalem par les croisés. Il aurait été averti d'une éventuelle relation entre la descendance de Jésus et les Mérovingiens. D’autres documents pourtant donnent 1090 comme étant l’année de fondation de l’Ordre de Sion. Suite à cette victoire, Godefroy de Bouillon aurait fait construire l’abbaye de Notre-Dame du Mont-de-Sion qui devint par la suite l’église du Saint Sépulcre. Après la prise de Jérusalem en 1099, un conclave eut lieu ayant pour but d’élire le Roi de Jérusalem. Godefroy fut proposé pour ce titre mais il refusa. Son frère Baudouin accepta et fut couronné roi de Jérusalem le jour de Noël 1100. L’Ordre du Temple (Templiers) quant à lui fut fondé en 1118. En 1120, une milice destinée à protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem est organisée. Cette milice s’installe à Jérusalem dans la mosquée al Aqsa construite sur les fondations du temple de Salomon. Ce ne serait donc pas des richesses matérielles que les Templiers auraient découvert dans le Temple de Salomon, mais bien une preuve que, de la relation entre Jésus et Marie-Madeleine, une fille prénommée Sarah serait née de cette union. Ce grand secret que l'Église Catholique ne veut surtout pas voir révélé afin de préserver la foi de ses fidèles fait partie des attributions de protection du Prieuré de Sion. En 1149, après la seconde croisade Louis VII rentra en France à l’abbaye de Saint Samson à Orléans. Certains de ses compagnons de croisade furent affectés au petit prieuré du Mont-de-Sion. L’Ordre de Sion débuta donc officiellement à Orléans et devint par la suite le Prieuré de Sion. Dans les archives de la ville d’Orléans, on a retrouvée une bulle papale d’Alexandre III datant de 1179 et confirmant l’Ordre de Sion ainsi que ses richesses en France, Lombardie, Calabre et Espagne. Les deux ordres cohabitèrent pendant une quarantaine d’années, jusqu’à leur séparation complète en 1188: l’Ordre de Sion (qui demeurera secret et sera connu par la suite sous le nom de Prieuré de Sion) se chargeait du côté spirituel tandis que l’Ordre du Temple (beaucoup moins secret et qui deviendra les Templiers) quant à lui, s’occupait plutôt du domaine exécutif. En 1187, Jérusalem, alors entre les mains des Templiers fut reprise par les Sarrasins et en 1188, un rituel appelé « La coupure de l’orme » marqua la scission des deux Ordres : celui de Sion et celui du Temple. Or, tout cela est consigné dans les dossiers secrets mais rejoint l’histoire. Car, étrangement, l’histoire nous apprend qu’à Gisors en 1188, une réunion importante eut lieu pour préparer la troisième croisade. Philippe Auguste II, Roi de France; Guillaume de Tyr; Henri II Plantagenêt, Roi d’Angleterre; le Duc de Normandie, le Comte de Flandres et sans doute aussi les Chevaliers du Temple assistèrent à cette réunion. Donc, en 1188, selon des légendes populaires, Philippe Auguste II et Henry II entamèrent une discussion, installés sous un orme vieux de quelque 800 ans dans « le champ sacré » de Gisors mais un différend les séparant, une bataille homérique aurait eu lieu et l’orme fut coupé. Selon une autre légende, c’est Richard Cœur de Lion, fils de Henry II qui aurait engagé la bataille et Henry II aurait protégé l’arbre en entourant son tronc de lames de fer (origine de son nom d’ormeteau ferré) mais l’orme aurait été finalement abattu. D’où le nom du rituel de « La coupure de l’orme ». Nous n’avons aucune preuve de cet événement historique, ni de trace de la bataille livrée par Richard Cœur de Lion mais l’histoire nous confirme quand même que les Chevaliers du Temple se tenaient souvent au côté de Richard Cœur de Lion, que Philippe II et Henry II étaient bien en réel conflit, qu’une bataille eut lieu à Gisors en 1188 et eut pour conséquence l’abattage d’un orme. Ce dernier détail est d’ailleurs représenté dans l’église Saint Gervais – Saint Protais de Gisors et il existe une Avenue de l’ormeteau ferré à Gisors. Donc, à partir de ce moment le Prieuré de Sion entra dans le secret le plus total. Enfin, en 1956, une association Loi 1901 consignant les statuts du Prieuré de Sion est déposée à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois en Haute-Savoie. Cette association prend pour sous-titre l’acronyme CIRCUIT (Chevalerie d’Institution et Règle Catholique et d’Union Indépendante Traditionaliste) et a comme emblème un coq blanc. Aujourd'hui, le Prieuré de Sion existerait toujours sous une forme active et tout aussi discrète. Il répandrait le vrai ou le faux selon le contexte politique dans le but de manipuler l’opinion ou les médias. Il aurait été dirigé par des « Grands Maîtres » qui se seraient succédé tout au long de l’histoire. Derrières ces Grands Maîtres, appelés aussi « Nautoniers » se cacheraient des noms historique très célèbres. Dans un DVD « De Saunière à Da Vinci » de Georges Combe, il existe un bonus de plus de 30 minutes à propos d’une interview de Gino Sandri qui serait l’actuel Secrétaire Général du Prieuré de Sion. Dans cette interview, Gino Sandri nous dit qu’il découvre Rennes-Le-Château suite à sa rencontre avec Pierre Plantard et qu’il collabore avec lui pendant 30 ans. Selon lui, le Prieuré de Sion n’a aucune implication religieuse, ne souhaite pas restaurer une monarchie mérovingienne et son existence remonte bien avant Godefroy de Bouillon. Son but serait plutôt de créer une oasis de paix dans le monde en utilisant les arts et la musique. Le but de la création publique du Prieuré de Sion en juin 1956, continue Gino Sandri, était de créer un leurre. Il fallait attirer l'attention sur Rennes-Le-Château et ainsi, pouvoir avoir les mains libres ailleurs... Pierre Plantard se serait alors sacrifié à cette tâche. Gino Sandri reconnaît par ailleurs que cette supercherie a réussi au-delà de toute espérance. Il admet explicitement que le Prieuré de Sion a eu les coudées franches ailleurs, dans un lieu qui n'a jamais été cité; que le mythe de la descendance mérovingienne a été créé pour... parler d'autre chose; que Rennes-Le-Château a sa place dans l’histoire du Prieuré de Sion et qu’il fut le siège d'une structure extérieure du Prieuré au 17ème siècle mais pas plus que beaucoup d'autres lieux dans une zone évaluée à plus de deux cents kilomètres. En Juin 1956, les statuts du Prieuré de Sion sont déposés à la préfecture d'Annemasse-sous-Cassan en Haute-Savoie. L’association est régie par la loi de 1901. Elle est composée de 4 membres fondateurs : Pierre Bonhomme, président, Jean Delaval, vice-président, Pierre Plantard, secrétaire général et Pierre Defagot, trésorier.
Parmi les 21 articles des statuts :
Article II : "L'association prend pour dénomination "Prieuré de Sion" sous-titre C.I.R.C.U.I.T. (Chevalerie d'Institutions et Règles Catholiques, d'Union Indépendante et Traditionaliste). Son insigne se compose d'un lys blanc, enlacé par un circuit dénommé "Croix du Sud". Son emblème est un coq blanc."
Article III : "L'association a pour objet la constitution d'un ordre catholique, destiné à restituer sous une forme moderne, en lui conservant son caractère traditionaliste, l'antique chevalerie, qui fut par son action, la promotrice d'un idéal hautement moralisateur et l'élément d'une amélioration constante des règles de vie de la personnalité humaine.  A cet effet, l'association, par une coopération active de ses membres, portera aide et protection, tant morale que matérielle, à tous ceux qui se trouvent dans un état de nécessité, particulièrement les vieillards, les infirmes, etc. [...] Dans un objet de propagande, l'association éditera un bulletin périodique sous le nom de "Circuit", traitant des sujets énoncés au paragraphe précédent."
Article VI : "L'association est ouverte à tous les catholiques, âgés de vingt et un ans, qui reconnaissent les buts et acceptent les obligations prévues aux présents statuts. [...]"
Article XII : "La hiérarchie des neuf grades comprend :
1. Dans les 729 provinces:                                                                                                                                                                                                                                     Novices : 6561 membres                                                                                                                                                                                      Croisés : 2187 membres                                                                                                                                                                                       2. Dans les 27 commanderies :                                                                                                                                                                           Preux : 729 membres                                                                                                                                                                                             Ecuyers : 243 membres                                                                                                                                                                                        Chevaliers : 81 membres                                                                                                                                                                                       Commandeurs : 27 membres                                                                                                                                                                             3. Dans l'Arche "Kyria" :                                                                                                                                                                                        Connétables : 9 membres                                                                                                                                                                                                                              Sénéchaux : 3 membres                                                                                                                                                                                        Nautonnier : 1 membre."
Les statuts sont signés en date du 7 mai 1956 à Annemasse par Pierre Bonhomme, dit Stanis Bellas, et Pierre Plantard, dit Chyren. Donc, de nos jours, il est impossible de certifier si le Prieuré de Sion est une supercherie ou une véritable organisation puisqu’on s’aperçoit que chaque évènement rapporté, chaque document produit est bel et bien authentique mais dont le but aurait été détourné. Conclusion : Il y a certainement un fond de vrai dans toute cette histoire mais où est-il? Beaucoup le cherche encore….

Ordre du Temple:                                                                                                                                                                                                                            L’ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers. Cet ordre fut créé le 13 janvier 1129a 1 à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête. Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies. Cette activité soutenue fit de l'ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois ou à avoir la garde de trésors royaux. Après la perte définitive de la Terre sainte consécutive au siège de Saint-Jean-d'Acre de 1291, l'ordre fut victime de la lutte entre la papauté et le roi de France, Philippe le Bel. Il fut dissous par le pape Clément V le 13 mars 1312a 2 à la suite d'un procès en hérésie. La fin tragique de l'ordre mena à nombre de spéculations et de légendes sur son compte.
Le contexte religieux et politico-militaire                                                                                                                                                e: Au XIe et XIIe siècle, le renouveau du monachisme chrétien vit la fondation de nombreux ordres religieux avec notamment les convers qui privilégiaient le travail manuel, et la rénovation de la vie canoniale qui adopta la Règle de saint Augustin, les chanoines s'engageant à la différence des moines dans des activités hospitalières (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem) ou dans la vie paroissiale. C'est dans ce contexte religieux que l'Église catholique incita les chevaliers du siècle à devenir des Milites Christi, autrement dit des « Chevaliers du Christ » désirant combattre les infidèles en Terre Sainte1. Le pape Urbain II prêcha la première croisade le 27 novembre 1095, dixième jour du concile de Clermont. La motivation du pape à voir une telle expédition militaire prendre forme venait du fait que les pèlerins chrétiens en route vers Jérusalem étaient régulièrement victimes d'exactions voire d'assassinats2. Le pape demanda donc au peuple chrétien d'Occident de prendre les armes afin de venir en aide aux chrétiens d'Orient. Cette croisade eut alors comme cri de ralliement « Dieu le veut ! » et tous ceux qui prirent part à la croisade furent marqués par le signe de la croix, devenant ainsi les croisés (terme qui n'apparaît qu'au concile de Latran IV en 1215). Cette action aboutit le 15 juillet 1099 à la prise de Jérusalem par les troupes chrétiennes de Godefroy de Bouillon3. Hugues de Payns, futur fondateur et premier maître de l'ordre du Temple, vint pour la première fois en Terre Sainte en 1104 pour accompagner le comte Hugues de Champagne, alors en pèlerinage4. Ils en revinrent en 1107a 3 puis y repartirent en 1114, se mettant alors sous la protection et l'autorité des chanoines du Saint-Sépulcre, avec leurs chevaliers qui œuvrèrent alors à la défense des possessions de ces chanoines et la protection du tombeau du Christ.
Les prémices de l'ordre du Temple:                                                                                                                                                                 Après la prise de Jérusalem, Godefroy de Bouillon fut désigné roi de Jérusalem par ses pairs, titre qu'il refusa, préférant porter celui d'Avoué du Saint-Sépulcre. Il mit en place l'ordre des chanoines du Saint-Sépulcre qui avait pour mission d'aider le patriarche de Jérusalem dans ses diverses tâches. Un certain nombre d'hommes d'armes, issus de la croisade, se mirent alors au service du patriarche afin de protéger le Saint-Sépulcre5. Une institution similaire constituée de chevaliers, appelés chevaliers de Saint-Pierre (milites sancti Petri), fut créée en Occident pour protéger les biens des abbayes et églises. Ces chevaliers étaient des laïcs, mais ils profitaient des bienfaits des prières. Par extension, les hommes chargés d'assurer la protection des biens du Saint-Sépulcre ainsi que de la communauté des chanoines étaient appelés milites sancti Sepulcri (chevaliers du Saint-Sépulcre). Il est fort probable qu'Hugues de Payns intégra cette institution dès 11156. Tous les hommes chargés de la protection du Saint-Sépulcre logeaient à l'hôpital Saint-Jean de Jérusalem situé tout près. Lorsque l'ordre de l'Hôpital, reconnu en 1113, fut chargé de s'occuper des pèlerins venant d'Occident, une idée naquit : créer une milice du Christ (militia Christi) qui ne s'occuperait que de la protection de la communauté de chanoines du Saint-Sépulcre et des pèlerins sur les chemins de Terre Sainte, alors en proie aux brigands locaux. Ainsi, les chanoines s'occuperaient des affaires liturgiques, l'ordre de l'Hôpital des fonctions charitables et la milice du Christ de la fonction purement militaire de protection des pèlerins. Cette répartition ternaire des tâches reproduisait l'organisation de la société médiévale, qui était composée de prêtres et moines (oratores, littéralement ceux qui prient), de guerriers (bellatores) et de paysans (laboratores)7. C'est ainsi que l'ordre du Temple, qui se nommait à cette époque militia Christi, prit naissance avec l'ambiguïté que cette communauté monastique réunit dès le départ les oratores et les bellatores.
La fondation de l'ordre du Temple:                                                                                                                                                                 C'est le 23 janvier 1120, lors du concile de Naplouse8 que naquit, sous l'impulsion d'Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer, la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (en latin : pauperes commilitones Christi Templique Salomonici), qui avait pour mission de sécuriser le voyage des pèlerins affluant d'Occident depuis la reconquête de Jérusalem et de défendre les États latins d'Orient. Dans un premier temps, Payns et Saint-Omer se concentrèrent sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntée par les pèlerins; par la suite, l'une des plus grandes places fortes templières en Terre Sainte fut construite à cet endroit : le château Pèlerin. Le nouvel ordre ainsi créé ne pouvait survivre qu'avec l'appui de personnes influentes. Hugues de Payns réussit à convaincre le roi de Jérusalem Baudouin II de l'utilité d'une telle milice, chose assez aisée au vu de l'insécurité régnant dans la région à cette époque. Les chevaliers prononcèrent les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Ils reçurent du patriarche Gormond de Picquigny la mission de « garder voies et chemins contre les brigands, pour le salut des pèlerins » (« ut vias et itinera, ad salutem peregrinorum contra latrones »9) pour la rémission de leurs péchés, mission considérée comme un quatrième vœu habituel pour les ordres religieux militaires.Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem qui correspond aujourd'hui à la Mosquée al-Aqsa mais qui était appelée — à tort — à l'époque « temple de Salomon » car étant selon la tradition juive située à l'emplacement du Temple de Salomon. C'est ce « temple de Salomon » dans lequel ils installèrent leurs quartiers (notamment les anciennes écuries du Temple) qui donna par la suite le nom de Templiers ou de chevaliers du Temple10. Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer ne furent pas les seuls chevaliers à avoir fait partie de la milice avant que celle-ci ne devienne l'ordre du Temple. Voici donc la liste de ces chevaliers, précurseurs ou « fondateurs » de l'ordre.  Hugues de Payns, originaire de Payns en Champagne ; Godefroy de Saint-Omer, originaire de Saint-Omer dans le comté de Flandre ; André de Montbard, originaire de la Bourgogne ; Payen de Montdidier, originaire de la Somme en Picardie ; Geoffroy Bisol, originaire de Frameries dans le comté de Hainaut ; Rolland, originaire du marquisat de Provence ; Archambault de Saint-Amand ; Gondemare (pt).                                                                                                                                                                          Le premier don (de trente livres angevines) reçu par l'ordre du Temple vint de Foulque, comte d'Anjou, qui devint par la suite roi de Jérusalem13.
La recherche de soutien:                                                                                                                                                                                     Cependant, la notoriété de la milice ne parvenait pas à s'étendre au-delà de la Terre Sainte et c'est pourquoi Hugues de Payns, accompagné de cinq autres chevaliers (Godefroy de St-Omer, Payen de Montdidier, Geoffroy Bisol, Archambault de Saint-Amand et Rolland), embarqua pour l'Occident en 112714 afin de porter un message destiné au pape Honorius II et à Bernard de Clairvaux. Fort du soutien du roi Baudouin et des instructions du patriarche Gormond de Jérusalem, Hugues de Payns avait les trois objectifs suivants14: faire reconnaître la milice par l'Église et lui donner une règle : rattachés aux chanoines du Saint-Sépulcre, les chevaliers suivaient comme eux la règle de saint Augustin ; donner une légitimité aux actions de la milice puisque la dénomination de moine-chevalier, un amalgame d'une nouveauté absolue, pouvait être en contradiction avec les règles de l'Église et de la société en général ; recruter de nouveaux chevaliers et obtenir des dons qui feraient vivre la milice en Terre sainte. La tournée occidentale des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon commença en Anjou et passa ensuite par le Poitou, la Normandie, l'Angleterre (où ils reçurent de nombreux dons), la Flandre et enfin la Champagne15. Cette démarche d'Hugues de Payns, accompagné de ces cinq chevaliers et soutenu par le roi de Jérusalem, suivait deux tentatives infructueuses qui avaient été faites par André de Montbard et Gondemare, probablement en 1120 et 1125.
Le concile de Troyes:                                                                                                                                                                                                                   Arrivant à la fin de sa tournée en Occident et après avoir porté le message du roi de Jérusalem à Bernard de Clairvaux afin qu'il aidât les Templiers à obtenir l'accord et le soutien du pape, Hugues de Payns participa au concile de Troyes (ainsi nommé parce qu'il s'est déroulé dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes). Le 13 janvier 1129a 4, le concile s'ouvrit en présence de nombreuses personnalités religieuses dont le prologue de la règle primitive du Temple donne les noms17 : le cardinal Mathieu d'Albano, légat du pape en France, les archevêques de Reims et de Sens, ainsi que dix de leurs évêques suffragants, quatre abbés cisterciens (ceux de Cîteaux, Clairvaux, Pontigny et Troisfontaines), deux abbés clunisiens (ceux de Molesmes et Vézelay), deux chanoines, deux maîtres et un secrétaire. En plus des religieux, se trouvaient des personnages laïcs : Thibaut IV de Blois, comte de Champagne, André de Baudement, sénéchal du comté de Champagne, Guillaume II, comte de Nevers, Auxerre et Tonnerre. Le concile mena à la création de l'ordre du Temple et le dota d'une règle propre. Celle-ci prit pour base la règle de saint Benoît (présence des cisterciens Bernard de Clairvaux et Étienne Harding, fondateur de Cîteaux) avec néanmoins quelques emprunts à la règle de saint Augustin, que suivaient les chanoines du Saint-Sépulcre aux côtés desquels vécurent les premiers Templiers. Une fois la règle adoptée, elle devait encore être soumise à Étienne de Chartres, patriarche de Jérusalem.
L'Éloge de la Nouvelle Milice:                                                                                                                                                                           L'Éloge de la Nouvelle Milice (De laude novae militiae) est une lettre que saint Bernard de Clairvaux envoya à Hugues de Payns, dont le titre complet était Liber ad milites Templi de laude novae militiaea 5 et écrite après la défaite de l'armée franque au siège de Damas en 1129. Bernard y souligne l'originalité du nouvel ordre : le même homme se consacre autant au combat spirituel qu'aux combats dans le monde.  « Il n’est pas assez rare de voir des hommes combattre un ennemi corporel avec les seules forces du corps pour que je m’en étonne ; d’un autre côté, faire la guerre au vice et au démon avec les seules forces de l’âme, ce n’est pas non plus quelque chose d’aussi extraordinaire que louable, le monde est plein de moines qui livrent ces combats ; mais ce qui, pour moi, est aussi admirable qu’évidemment rare, c’est de voir les deux choses réunies. (§1) » De plus, ce texte contenait un passage important où saint Bernard expliquait pourquoi les Templiers avaient le droit de tuer un être humain :  « Le chevalier du Christ donne la mort en toute sécurité et la reçoit dans une sécurité plus grande encore. […] Lors donc qu'il tue un malfaiteur, il n'est point homicide mais Malicide. […] La mort qu'il donne est le profit de Jésus-Christ, et celle qu'il reçoit, le sien propre. […]18 » Mais pour cela, il fallait que la guerre soit « juste ». C'est l'objet du §2 de L'Éloge de la Nouvelle Milice. Bernard est conscient de la difficulté d'un tel concept dans la pratique, car si la guerre n'est pas juste, vouloir tuer tue l'âme de l'assassin : « Toutes les fois que vous marchez à l’ennemi, vous qui combattez dans les rangs de la milice séculière, vous avez à craindre de tuer votre âme du même coup dont vous donnez la mort à votre adversaire, ou de la recevoir de sa main, dans le corps et dans l’âme en même temps. [...] la victoire ne saurait être bonne quand la cause de la guerre ne l’est point et que l’intention de ceux qui la font n’est pas droite. (§2) » Bernard fait donc bien l'éloge de la Nouvelle Milice, mais non sans nuances et précautions... Tous ses §7 & 8 (= ch. IV) tracent un portrait volontairement idéal du soldat du Christ, afin de le donner comme un modèle qui sera toujours à atteindre. Le premier à critiquer saint Bernard est le moine cistercien Isaac de Stella qui voit dans la confusion des fonctions tripartites indo-européennes (« ceux qui prient » (oratores), « ceux qui combattent » (bellatores) et « ceux qui travaillent » (laboratores)) une « monstruosité », mais les contradicteurs restent minoritaires19. Cet éloge permit aux Templiers de rencontrer une grande ferveur et une reconnaissance générale : grâce à saint Bernard, l'ordre du Temple connut un accroissement significatif : bon nombre de chevaliers s'engagèrent pour le salut de leur âme ou, tout simplement, pour prêter main forte en s'illustrant sur les champs de bataille.
La reconnaissance pontificale:                                                                                                                                                                       Plusieurs bulles pontificales officialisèrent le statut de l'ordre du Temple. Exemple de bulle papale (ici, bulle pontificale d'Urbain VIII en 1687) La bulle Omne datum optimum a été fulminée (rendue publique) par le pape Innocent II le 29 mars 113920 sous la maîtrise de Robert de Craon, deuxième maître de l'ordre du Temple. Elle fut d'une importance capitale pour l'ordre puisqu'elle était à la base de tous les privilèges dont jouissaient les Templiers. En effet, grâce à elle, les frères du Temple eurent droit à la protection apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres. On vit donc une nouvelle catégorie émerger dans la communauté, celle des frères chapelains qui officieraient pour les Templiers. De plus, cette bulle confirma le fait que l'ordre du Temple n'était soumis qu'à l'autorité du pape. La bulle créa aussi une concurrence pour le clergé séculier (ce que ce dernier vit souvent d'un mauvais œil). De nombreux conflits d'intérêt éclatèrent entre les Templiers et les évêques ou les curés. Les privilèges qu'elle accorda étant souvent remis en cause, la bulle Omne datum optimum fut confirmée douze fois entre 1154 et 1194, et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne fut pas aisé de retrouver l'originale2
Règle et statuts:                                                                                                                                                                                                   Après le concile de Troyes, où l'idée d'une règle propre à l'ordre du Temple a été acceptée, la tâche de la rédiger fut confiée à Bernard de Clairvaux, qui lui-même la fit écrire par un clerc qui faisait sûrement partie de l'entourage du légat pontifical présent au concile, Jean Michel (Jehan Michiel)17, sur des propositions faites par Hugues de Payns. La règle de l'ordre du Temple faisait quelques emprunts à la règle de saint Augustin mais s'inspirait en majeure partie de la règle de saint Benoît suivie par les moines bénédictins. Elle fut cependant adaptée au genre de vie active, principalement militaire, que menaient les frères templiers. Par exemple, les jeûnes étaient moins sévères que pour les moines bénédictins, de manière à ne pas affaiblir les Templiers appelés à combattre. Par ailleurs, la règle était adaptée à la bipolarité de l'ordre, ainsi certains articles concernaient aussi bien la vie en Occident (conventuelle) que la vie en Orient (militaire). La règle primitive (ou latine car rédigée en latin), écrite en 1128, fut annexée au procès-verbal du concile de Troyes en 1129 et contenait soixante-douze articles. Toutefois, vers 1138, sous la maîtrise de Robert de Craon, deuxième maître de l'ordre (1136-1149), la règle primitive fut traduite en français et modifiée. Par la suite, à différentes dates, la règle fut étoffée par l'ajout de six cent neuf retraits ou articles statutaires, notamment à propos de la hiérarchie et de la justice au sein de l'ordre. De sa fondation et durant toute son existence, l'ordre ne s'est pas doté d'une devise.
La réception dans l'ordre:                                                                                                                                                                                                                         Les commanderies avaient, entre autres, pour rôle d'assurer de façon permanente le recrutement des frères. Ce recrutement devait être le plus large possible. Ainsi, les hommes laïcs de la noblesse et de la paysannerie libre pouvaient prétendre à être reçus s'ils répondaient aux critères exigés par l'ordre. Tout d'abord, l'entrée dans l'ordre était gratuite et volontaire. Le candidat pouvait être pauvre. Avant toute chose, il faisait don de lui-même. Il était nécessaire qu'il fût motivé car il n'y avait pas de période d'essai par le noviciat. L'entrée était directe (prononciation des vœux) et définitive (à vie).
Les principaux critères étaient les suivants :
_être âgé de plus de 18 ans (la majorité pour les garçons était fixée à 16 ans)                                                                                                                                                                                                                         _ne pas être fiancé (article 669)                                                                                                                                                                                                                              _ne pas faire partie d'un autre ordre (article 670)                                                                                                                                                                                                                       _ne pas être endetté (article 671)                                                                                                                                                                                                                              _être en parfaite santé mentale et physique (ne pas être estropié) (article 67)                                                                  _n'avoir soudoyé personne pour être reçu dans l'ordre (article 673)                                                                                                                                                                                                                            _être homme libre (le serf d'aucun homme) (article 673)                                                                                                                                                                                                                         _ne pas être excommunié (article 674)                                                                                                                                                                                                                         _Le candidat était prévenu qu'en cas de mensonge prouvé, il serait immédiatement renvoyé. « ... si vous en mentiez, vous en seriez parjure et en pourriez perdre la maison, ce dont Dieu vous garde. » (Extrait de l’article 668)
Hiérarchie:                                                                                                                                                                                                            Les Templiers étaient organisés comme un ordre monastique, suivant la règle créée pour eux par Bernard de Clairvaux. Dans chaque pays était nommé un maître qui dirigeait l'ensemble des commanderies et dépendances et tous étaient sujets du maître de l'ordre, désigné à vie, qui supervisait à la fois les efforts militaires de l'ordre en Orient et ses possessions financières en Occident. Avec la forte demande de chevaliers, certains parmi eux se sont aussi engagés à la commande pendant une période prédéterminée avant d'être renvoyés à la vie séculière, comme les Fratres conjugati, qui étaient des frères mariés. Ils portaient le manteau noir ou brun avec la croix rouge pour les distinguer des frères ayant choisi le célibat et qui n'avaient pas le même statut que ces derniers. Les frères servants (frères casaliers et frères de métiers) étaient choisis parmi les sergents qui étaient d'habiles marchands ou alors incapables de combattre en raison de leur âge ou d'une infirmité. À tout moment, chaque chevalier avait environ dix personnes dans des positions de soutien. Quelques frères seulement se consacraient aux opérations bancaires (spécialement ceux qui étaient éduqués), car l'ordre a souvent eu la confiance des participants aux croisades pour la bonne garde de marchandises précieuses. Cependant, la mission première des Chevaliers du Temple restait la protection militaire des pèlerins de Terre sainte.
Les maîtres de l'ordre du Temple:                                                                                                                                                               L'expression « grand maître » pour désigner le chef suprême de l'ordre est apparue à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle dans des chartes tardives et dans les actes du procès des Templiers. Puis, elle a été reprise et popularisée par certains historiens des XIXe et XXe siècle. Elle est aujourd'hui largement répandue. Or, ce grade n'existait pas dans l'ordre et les Templiers eux-mêmes ne semblaient pas l'utiliser24. Cependant, dans des textes tardifs apparaissent les qualificatifs de « maître souverain » ou « maître général » de l'ordre. Dans la règle et les retraits de l'ordre, il est appelé Li Maistre et un grand nombre de dignitaires de la hiérarchie pouvaient être appelés ainsi sans l'adjonction d'un qualificatif particulier. Les précepteurs des commanderies pouvaient être désignés de la même façon. Il faut donc se référer au contexte du manuscrit pour savoir de qui l'on parle. En Occident comme en Orient, les hauts dignitaires étaient appelés maîtres des pays ou provinces : il y avait donc un maître en France, un maître en Angleterre, un maître en Espagne, etc. Aucune confusion n'était possible puisque l'ordre n'était dirigé que par un seul maître à la fois, celui-ci demeurant à Jérusalem. Pour désigner le chef suprême de l'ordre, il convient de dire simplement le maître de l'ordre et non grand maître. Durant sa période d'existence, s'étalant de 1129a 1 à 1312a 2, date à laquelle le pape Clément V fulmina la bulle Vox in excelso, officialisant la dissolution de l'ordre du Temple, soit 183 ans, l'ordre du Temple a été dirigé par vingt-trois maîtres.
Protection des pèlerins et garde de reliques:                                                                                                                                            La vocation de l'ordre du Temple était la protection des pèlerins chrétiens pour la Terre sainte. Ce pèlerinage comptait parmi les trois plus importants de la chrétienté du Moyen Âge. Il durait plusieurs années et les pèlerins devaient parcourir près de douze mille kilomètres aller-retour à pied, ainsi qu'en bateau pour la traversée de la mer Méditerranée. Les convois partaient deux fois par an, au printemps et en automne25. Généralement, les pèlerins étaient débarqués à Acre, appelée aussi Saint-Jean-d'Acre, puis devaient se rendre à pied sur les lieux saints. En tant que gens d'armes (gendarme), les Templiers sécurisaient les routes, en particulier celle de Jaffa à Jérusalem et celle de Jérusalem au Jourdain. Ils avaient également la garde de certains lieux saints : Bethléem, Nazareth, le Mont des Oliviers, la vallée de Josaphat, le Jourdain, la colline du Calvaire et le Saint-Sépulcre à Jérusalem. Tous les pèlerins avaient droit à la protection des Templiers. Ainsi, ces derniers participèrent aux croisades, pèlerinages armés, pour effectuer la garde rapprochée des souverains d'Occident. Aussi, en 1147, les Templiers prêtèrent main forte à l'armée du roi Louis VII attaquée dans les montagnes d'Asie Mineure durant la deuxième croisade (1147-1149). Cette action permit la poursuite de l'expédition et le roi de France leur en fut très reconnaissant. Lors de la troisième croisade (1189-1192), les Templiers et les Hospitaliers assuraient respectivement l'avant-garde et l'arrière-garde de l'armée de Richard Cœur de Lion dans les combats en marche. Lors de la cinquième croisade, la participation des ordres militaires, et donc les Templiers, a été décisive dans la protection des armées royales de Louis IX devant Damiette. L'ordre du Temple a aidé exceptionnellement les rois en proie à des difficultés financières. À plusieurs reprises dans l'histoire des croisades, les Templiers renflouèrent les caisses royales momentanément vides (croisade de Louis VII), ou payèrent les rançons de rois faits prisonniers (croisade de Louis IX). En Orient comme en Occident, l'ordre du Temple était en possession de reliques. Il était parfois amené à les transporter pour son propre compte ou bien convoyait des reliques pour autrui. Les chapelles templières abritaient les reliques des saints auxquelles elles étaient dédiées. Parmi les plus importantes reliques de l'ordre se trouvaient le manteau de saint Bernard, des morceaux de la couronne d'épines, des fragments de la Vraie Croix.
Les sceaux templiers:                                                                                                                                                                                                                                                                            Le mot sceau vient du latin sigillum signifiant marque. C'est un cachet personnel qui authentifie un acte et atteste d'une signature. Il existe une vingtaine de sceaux templiers connus. Ils appartenaient à des maîtres, hauts dignitaires, commandeurs ou chevaliers de l'ordre au XIIIe siècle. Leurs diamètres varient entre quinze et cinquante millimètres. Les sceaux templiers français sont conservés au service des sceaux des Archives nationales de France. Le sceau templier le plus connu est celui des maîtres de l'ordre sigilum militum xristi qui représente deux chevaliers armés chevauchant le même cheval. Il n'y a pas de consensus établi sur le symbolisme des deux chevaliers sur un même cheval. Contrairement à une idée souvent répétée, il ne s'agirait pas de mettre en avant l'idéal de pauvreté puisque l'ordre fournissait au moins trois chevaux à ses chevaliers. L'historien Georges Bordonove exprime une hypothèse qui peut se prévaloir d'un document d'époque avec Bernard dans son De laude nouae militiae26. « Leur grandeur tient sans doute à cette dualité quasi institutionnelle : moine, mais soldat [...] Dualité qu'exprime peut-être leur sceau le plus connu qui montre deux chevaliers, heaumes en têtes, lances baissées, sur le même cheval : le spirituel et le temporel [...] chevauchant la même monture, menant au fond le même combat, mais avec des moyens différents27.) » Alain Demurger explique pour sa part que certains historiens ont cru y reconnaître les deux fondateurs de l'ordre, Hughes de Payns et Godefroy de Saint-Omer. Il retient cependant une autre explication : le sceau symboliserait la vie commune, l'union et le dévouement.
Le transport maritime:                                                                                                                                                                                                                                                                            Le lien entre l'Orient et l'Occident était essentiellement maritime. Pour les Templiers, l'expression « outre-mer » désignait l'Europe tandis que « l'en deçà des mers » et plus précisément de la mer Méditerranée, représentait l'Orient. Afin d'assurer le transport des biens, des armes, des frères de l'ordre, des pèlerins et des chevaux, l'ordre du Temple avait fait construire ses propres bateaux. Il ne s'agissait pas d'une flotte importante, comparable à celles des XIVe et XVe siècles, mais de quelques navires qui partaient des ports de Marseille, Nice (Conte de Nice), Saint-Raphaël, Collioure25 ou d'Aigues-Mortes en France et d'autres ports italiens. Ces bateaux se rendaient dans les ports orientaux après de nombreuses escales. Plutôt que de financer l'entretien de navires, l'ordre pratiquait la location de bateaux de commerce appelés « nolis ». Inversement, la location de nefs templières à des marchands occidentaux était pratiquée. Il était d'ailleurs financièrement plus avantageux d'accéder aux ports exonérés de taxes sur les marchandises que de posséder des bateaux. Les commanderies situées dans les ports jouaient donc un rôle important dans les activités commerciales de l'ordre. Des établissements templiers étaient installés à Gênes, Pise ou Venise, mais c'était dans le sud de l'Italie, plus particulièrement à Brindisi, que les nefs templières méditerranéennes passaient l'hiver. Les Templiers d'Angleterre se fournissaient en vin du Poitou à partir du port de La Rochelle29. On distinguait deux sortes de bateaux, les galères, et les nefs. Certaines larges nefs étaient surnommées huissiers car dotées de portes arrières ou latérales (huis), ce qui permettait d'embarquer jusqu'à une centaine de chevaux, suspendus par des sangles afin d'assurer la stabilité de l'ensemble pendant le voyage30. L'article 119 des retraits de la Règle indique que « tous les vaisseaux de mer qui sont de la maison d'Acre sont au commandement du commandeur de la terre. Et le commandeur de la voûte d'Acre, et tous les frères qui sont sous ses ordres sont en son commandement et toutes les choses que les vaisseaux apportent doivent être rendues au commandeur de la terre. » Le port d'Acre était le plus important de l'ordre. La voûte d'Acre était le nom d'un des établissements possédés par les Templiers dans la ville, celui-ci se trouvant près du port. Entre la rue des Pisans et la rue Sainte-Anne, la voûte d'Acre comprenait un donjon et des bâtiments conventuels31.
Voici les noms de navires du Temple29 :
_Le Templère,                                                                                                                                                                                                                                                                                                    _leBuscart,                                                                                                                                                                                                                                                                                                       _le Buszarde du Temple vers 1230 reliant l'Angleterre au continent,                                                                                                                                                                                      _La Bonne Aventure en 1248,                                                                                                                                                                                                                                                           _la Rose du Temple en 1288-1290 à Marseille,                                                                                                                                                                                                               _L'Angellica en Italie du sud, Le Faucon en 1291 et 1301                                                                                                                                                                                                        _ainsi que La Santa Anna en 1302 à Chypre.
Les templiers cubiculaires du pape:                                                                                                                                                                                                                                                  Le terme cubiculaire (cubicularius) désignait au Moyen Âge celui qu'on nommait aussi le « chambrier », c'est-à-dire le responsable de la chambre à coucher (cubiculum) du pape. Il ne doit pas être confondu avec le camerlingue (camerarius), qui avait à l'époque la direction des finances et des ressources temporelles de la papauté. Ces fonctions bien distinctes à l'origine, ont été regroupées au début de l'Époque moderne sous le terme cubiculaires, avant d'être divisées à nouveau en plusieurs catégories de camériers. Les cubicularii, d'abord simples domestiques du pape, avaient également des fonctions cérémonielles, d'intendance et de garde personnelle rapprochée. Ils bénéficièrent de fonctions de plus en plus importantes au fil des siècles. Les premiers chevaliers de l'Ordre du Temple à occuper cette fonction sont mentionnés par Malcom Barber auprès du pape Alexandre III, sans que leur nom ne soit cependant cité32. C'est surtout à partir du milieu du XIIIe siècle que les templiers vont se succéder à cette fonction, pour certains à plusieurs reprises, comme Giacomo de Pocapalea, ou Hugues de Verceil, et parfois en doublon comme sous Benoît XI. Le dernier templier cubiculaire de Clément V fut Giacomo da Montecucco, Maître de la Province de Lombardie, arrêté puis emprisonné à Poitiers en 130733, d'où il s'échappa en Février 1308, pour se réfugier dans le Nord de l'Italie.
L'habit:                                                                                                                                                                                                                                                                                                               La reconnaissance de l'ordre du Temple ne passait pas seulement par l'élaboration d'une règle et un nom, mais aussi par l'attribution d'un code vestimentaire particulier propre à l'ordre du Temple. Le manteau des Templiers faisait référence à celui des moines cisterciens. Seuls les chevaliers, les frères issus de la noblesse, avaient le droit de porter le manteau blanc, symbole de pureté de corps et de chasteté. Les frères sergents, issus de la paysannerie, portaient quant à eux un manteau de bure, sans pour autant que ce dernier ait une connotation négative. C'était l'ordre qui remettait l'habit et c'est aussi lui qui avait le pouvoir de le reprendre. L'habit lui appartenait, et dans l'esprit de la règle, le manteau ne devait pas être un objet de vanité. Il y est dit que si un frère demandait un plus bel habit, on devait lui donner le « plus vil ». La perte de l'habit était prononcée par la justice du chapitre pour les frères qui avaient enfreint gravement le règlement. Il signifiait un renvoi temporaire ou définitif de l'ordre. Dans sa bulle Vox in excelso d'abolition de l'ordre du Temple, le pape Clément V indiqua qu'il supprimait « le dit ordre du Temple et son état, son habit et son nom », ce qui montre bien l'importance que l'habit avait dans l'existence de l'ordre.
La croix pattée rouge:                                                                                                                                                                                                                                                                                   Il semble que la croix pattée rouge n'ait été accordée que tardivement aux Templiers, en 1147, par le pape Eugène III53. Il aurait donné le droit de la porter sur l'épaule gauche, du côté du cœur. La règle de l'ordre et ses retraits ne faisaient pas référence à cette croix. Cependant, la bulle papale Omne datum optimum la nomma par deux fois. Aussi est-il permis de dire que les Templiers portaient déjà la croix rouge en 1139. C'est donc sous la maîtrise de Robert de Craon, deuxième maître de l'ordre, que la « croix de gueules » devint officiellement un insigne templier. Il est fort probable que la croix des Templiers ait été issue de la croix de l'ordre du Saint-Sépulcre dont avaient fait partie Hugues de Payns et ses compagnons d'arme. Cette croix rouge était potencée, cantonnée de quatre petites croix appelées croisettes. La forme de la croix des Templiers n'a jamais été fixée. L'iconographie templière la présenta grecque simple, ancrée, fleuronnée ou pattée54. Quelle qu'ait été sa forme, elle indiquait l'appartenance des Templiers à la chrétienté et la couleur rouge rappelait le sang versé par le Christ. Cette croix exprimait aussi le vœu permanent de croisade à laquelle les Templiers s'engageaient à participer à tout moment. Il faut cependant préciser que tous les Templiers n'ont pas participé à une croisade.

 

Les Templiers vus par leurs ennemis:                                                                                                                                                           Les croisés dans leur ensemble étaient perçus par les Arabes comme des barbares, ignorants et puérils. Au début du XIIe siècle, les Templiers se révélèrent être les combattants les plus redoutables que durent affronter les Arabes62. Cependant, en dehors du champ de bataille, on note qu'une certaine tolérance religieuse les animait. En 1140, l'émir et chroniqueur Oussama Ibn Mounqidh, par ailleurs ambassadeur auprès des Francs, se rendit à Jérusalem. Il avait l'habitude d'aller à l'ancienne mosquée al-Aqsa, « lieu de résidence de mes amis les Templiers »63. L'émir rapporta une anecdote pendant laquelle les Templiers prirent ouvertement sa défense lors de la prière. Alors que la façon de prier des musulmans était à la fois inconnue et incomprise des Francs nouvellement arrivés en Orient, les Templiers, eux, faisaient respecter ce culte, même si celui-ci était qualifié d'infidèle. Quelques années plus tard, en 1187, lors de la bataille de Hattin, le chef musulman Saladin fit décapiter au sabre, sur place et en sa présence, près de deux cent trente prisonniers Templiers. Le secrétaire particulier de Saladin concluait en parlant de son maître : « Que de maux il guérit en mettant à mort un Templier ». En revanche, les chefs militaires arabes épargnaient les maîtres de l'ordre prisonniers parce qu'ils savaient que dès qu'un maître mourait, il était immédiatement remplacé.
Les principales batailles:                                                                                                                                                                                        Dans l'action militaire, les Templiers étaient des soldats d'élite. Ils ont fait preuve de courage et se sont révélés être de fins stratèges. Ils étaient présents sur tous les champs de batailles où se trouvait l'armée franque et ont intégré les armées royales dès 112965.
Second siège d'Ascalon (16 août 1153)
Bataille d'Ascalon, imaginée par Gustave Doré (gravure de C.W. Sharpe, 1881) Bataille de Montgisard, imaginée par Charles-Philippe Larivière (tableau du XIXe siècle) Représentation de la bataille de Hattin, provenant d'un manuscrit médiéval Le siège de Damas ayant été une grosse défaite pour le roi de Jérusalem, Baudouin III, celui-ci décida de lancer une attaque sur Ascalon. Le maître de l'ordre, Bernard de Tramelay, appuya l'avis du roi et l'attaque fut lancée le 16 août 1153. Ce fut une hécatombe pour les Templiers qui pénètrèrent au nombre de quarante dans la cité derrière leur Maître. En effet, ils furent tous tués par les défenseurs égyptiens de la cité et leurs corps suspendus aux remparts66. Cet épisode a soulevé de nombreuses polémiques car certains prétendirent que les Templiers voulaient entrer seuls dans la cité afin de s'approprier tous les biens et trésors alors que d'autres pensaient qu'ils voulaient, au contraire, marquer l'ordre d'un fait d'armes. Toutefois, la ville d'Ascalon tomba le 22 août 115367 et l'ordre du Temple élut un nouveau maître : André de Montbard. Il accepta cette nomination pour contrer l'élection d'un autre chevalier du Temple, Guillaume II de Chanaleilles, fils de Guillaume Ier (l'un des héros de la Première croisade aux côtés du comte de Toulouse Raymond IV, dit Raymond de Saint-Gilles), favori du roi de France Louis VII et qui aurait permis au roi de contrôler l'ordre.
Bataille de Montgisard (25 novembre 1177)
Cette bataille, menée le 25 novembre 117768, fut l'une des premières du jeune roi de Jérusalem Baudouin IV, alors âgé de seize ans. Les troupes du roi avaient été renforcées par quatre-vingts Templiers venus de Gaza à marche forcée. Cette alliance de forces eut raison de l'armée de Saladin à Montgisard, près de Ramla.
Bataille de Hattin (4 juillet 1187)
Après la mort du roi Baudouin V, Guy de Lusignan devint roi de Jérusalem par le biais de sa femme Sybille, sœur du roi Baudouin IV. Sur les conseils du Temple (alors commandé par Gérard de Ridefort) et de l'Hôpital, Guy de Lusignan apprêta l'armée. Comme le temps était particulièrement aride et que l'unique point d'eau se situait à Hattin, près de Tibériade, le roi fit prendre cette direction à ses troupes. Le 4 juillet 118769, Saladin encercla les Francs. Presque toute l'armée fut faite prisonnière (environ quinze mille hommes), ainsi que le roi lui-même. Saladin ayant une aversion particulière pour les Templiers, ceux-ci furent tous exécutés par décapitation (ainsi que tous les Hospitaliers). Un seul Templier fut épargné, le maître en personne : Gérard de Ridefort.
Bataille d'Arsouf (7 septembre 1191)
Après la chute de Jérusalem, une troisième croisade fut lancée à partir de l'Europe. Richard Cœur de Lion se retrouva seul après le retrait de la majorité des troupes allemandes de Frédéric Barberousse (après la noyade de ce dernier dans un fleuve) et le retour de Philippe Auguste en France. Richard fit marcher son armée le long de la mer, ce qui lui permit de rester en communication avec sa flotte et, ainsi, d'assurer continuellement l'approvisionnement de ses troupes. Formée d'une immense colonne, l'armée de Richard avait pour avant-garde le corps des Templiers mené par le maître de l'Ordre du Temple, Robert de Sablé, venaient ensuite les Bretons et les Angevins, Guy de Lusignan avec ses compatriotes Poitevins, puis les Normands et les Anglais et enfin en arrière-garde les Hospitaliers70. Dans les premiers temps de la bataille, Richard subit l'initiative de Saladin mais reprit la situation en main pour finalement mettre l'armée de Saladin en déroute par deux charges successives de la chevalerie franque et ce malgré le déclenchement prématuré de la première charge71.
Bataille de Mansourah (8 février 1250)
Le comte Robert Ier d'Artois, désobéissant aux ordres de son frère le roi Louis IX, voulut attaquer les troupes égyptiennes malgré les protestations des Templiers qui lui recommandaient d'attendre le gros de l'armée royale. L'avant-garde franque pénétra dans la cité de Mansourah, s'éparpillant dans les rues. Profitant de cet avantage, les forces musulmanes lancèrent une contre-attaque et harcelèrent les Francs. Ce fut une véritable hécatombe. De tous les Templiers, 295 périrent. Seuls quatre ou cinq en réchappèrent. Robert d'Artois lui-même, instigateur de cette attaque sans ordre, y perdit la vie72. Saint Louis reprit l'avantage le soir même en anéantissant les troupes qui venaient d'exterminer son avant-garde. Cependant, les Templiers avaient perdu entre-temps presque tous leurs hommes. Cette bataille finira par une lourde défaite et la capture de Louis IX, libéré contre une rançon. La nouvelle de cette défaite fut désastreuse car personne n'imaginait la défaite d'un roi si religieux.
Le financement:
Les Templiers devaient exercer une activité économique, commerciale et financière pour payer les frais inhérents au fonctionnement de l'ordre et les dépenses de leurs activités militaires en Orient. Cependant, il ne faut pas confondre cette activité économique et financière avec celle plus sophistiquée des banquiers italiens à la même époque. L'usure, c'est-à-dire une tractation comportant le paiement d'un intérêt, était interdite par l'Église aux chrétiens et de surcroît aux religieux73. Comme le dit l'Ancien Testament :  « Tu n'exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour l'argent, ni pour vivres, ni pour aucune chose qui se prête à intérêt. » Les Templiers prêtaient de l'argent à toutes sortes de personnes ou institutions : pèlerins, croisés, marchands, congrégations monastiques, clergé, rois et princes... Le montant du remboursement était parfois supérieur à la somme initiale lorsqu'il pouvait être camouflé par un acte de changement de monnaie. C'était une façon courante de contourner l'interdit. Lors de la croisade de Louis VII, le roi de France en arrivant à Antioche demanda une aide financière aux Templiers. Le maître de l'ordre, Évrard des Barrès, fit le nécessaire. Le roi de France écrivait à son intendant en parlant des Templiers, « nous ne pouvons pas nous imaginer comment nous aurions pu subsister dans ces pays [Orient] sans leur aide et leur assistance.(...) Nous vous notifions qu'ils nous prêtèrent et empruntèrent en leur nom une somme considérable. Cette somme leur doit être rendue (...). » La somme en question représentait deux mille marcs d'argent.
Les commanderies:                                                                                                                                                                                                 Une commanderie était un monastère dans lequel vivaient les frères de l'ordre en Occident. Elle servait de base arrière afin de financer les activités de l'ordre en Orient et d'assurer le recrutement et la formation militaire et spirituelle des frères de l'ordre. Elle s'est constituée à partir de donations foncières et immobilières. Le terme préceptorie, est à tort employé : « …Il est donc absurde de parler de “préceptorie” alors que le mot français correct est “commanderie” ; et il est de plus ridicule de distinguer deux structures différentes, préceptorie et commanderie… »84. Dans les premières années de sa création, les dons fonciers ont permis à l'ordre de s'établir partout en Europe. Puis, il y a eu trois grandes vagues de donations de 1130 à 1140, de 1180 à 1190 et de 1210 à 122085. Tout d'abord, on peut noter que tous les hommes qui entraient dans l'ordre pouvaient faire le don d'une partie de leurs biens au Temple. Ensuite, les dons pouvaient provenir de toutes les catégories sociales, du roi au laïc. Par exemple, le roi Henri II d'Angleterre céda au Temple la maison forte de Sainte-Vaubourg et son droit de passage sur la Seine au Val-de-la-Haye, en Normandie. Un autre exemple que l'on peut citer est le don fait en 1255 par le chanoine Étienne Collomb de la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre d'un cens perçu dans le bourg de Saint-Amâtre86. Même si les dons étaient en majorité composés de biens fonciers ou de revenus portant sur des terres, les dons de rentes ou revenus commerciaux n'étaient pas négligeables. Par exemple, Louis VII céda en 1143-1144 une rente de vingt-sept livres établies sur les étals des changeurs à    Paris87.                                                                                                                                                                                                                      Les dons pouvaient être de trois natures différentes :Donation pro anima : il pouvait s'agir d'une donation importante (qui était souvent à l'origine de la création d'une commanderie) ou alors d'un don foncier mineur ne portant que sur quelques parcelles. La motivation du donateur était d'invoquer le salut de son âme ou la rémission de ses pêchés. Donation in extremis : ce type de donation était réalisé en majeure partie par des pèlerins agissant par précaution. Ils effectuaient ce don avant de partir en Terre sainte. Peu nombreuses, ces donations ont été vite remplacées par le legs testamentaire. Donation rémunérée : le donateur agissait dans le but de percevoir un contre-don. Il ne s'agissait pas exactement d'une vente mais plutôt d'un don rémunéré, assurant le donateur d'un avoir lui permettant de recevoir de quoi vivre. Le bénéficiaire (à cette occasion l'ordre du Temple) était également gagnant dans ce type de don, le contre-don étant d'une valeur inférieure. Le but de ce type de donation était de faciliter le processus de don, sachant que la cession de tout ou partie d'un bien foncier pouvait sérieusement entamer le revenu du donateur ou celui de ses héritiers. Il n'était pas rare d'ailleurs que certains conflits entre l'ordre et des héritiers survinssent en de pareils cas, le litige se réglant parfois par le biais de la justice. Après la réception de ces dons, il restait à l'ordre du Temple d'organiser et de rassembler le tout en un ensemble cohérent. Pour ce faire, les Templiers ont procédé à nombre d'échanges ou de ventes afin de structurer leurs commanderies et de rassembler les terres pour optimiser le revenu qui pouvait en être tiré. On peut prendre le processus de remembrement comme parallèle, tout au moins à propos du regroupement des terres autour ou dépendant d'une commanderie. Par essence, on peut citer tous les pays de l'Occident chrétien du Moyen Âge comme terres d'établissement de l'ordre du Temple. Ainsi, il y eut des commanderies templières dans les pays actuels suivants : France, Angleterre, Espagne, Portugal, Écosse, Irlande, Pologne, Hongrie, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas. De même, il existait des commanderies en Orient. Selon Georges Bordonove, on peut estimer le nombre de commanderies templières en France à 70088. La qualité de ces vestiges est très diverse aujourd'hui. Très peu ont pu garder intégralement leurs bâtiments. Certaines commanderies ont été totalement détruites et n'existent plus qu'à l'état archéologique, ce qui est le cas par exemple de la commanderie de Payns dans le fief du fondateur de l'ordre. En France, trois commanderies ouvertes au public présentent un ensemble completa 7 : pour le nord, la commanderie de Coulommiers, en région centre se trouve la commanderie d'Arville et au sud la commanderie de La Couvertoirade. Seuls les documents d'archives et en particulier les cartulaires de l'ordre du Temple permettent d'attester de l'origine templière d'un bâtiment.
La chute de l'ordre:                                                                                                                                                                                               La chute de l'ordre du Temple fait également l'objet d'une polémique. Elle serait le fait du roi de France Philippe IV le Bel qui aurait agi dans le but unique de s'approprier le trésor des Templiers. Cependant, les raisons pour lesquelles l'ordre a été éliminé sont beaucoup plus complexes et celles exposées ci-dessous n'en représentent probablement qu'une partie.
Les raisons:                                                                                                                                                                                                               L'une des premières raisons fut la perte de la ville de Saint-Jean-d'Acre, qui entraîna celle de la Terre sainte. En effet, le 28 mai 129189, les croisés perdirent Acre à l'issue d'un siège sanglant. Les chrétiens furent alors obligés de quitter la Terre sainte et les ordres religieux tels que les Templiers ainsi que les Hospitaliers n'échappèrent pas à cet exode. La maîtrise de l'ordre fut déplacée à Chypre. Or, une fois expulsé de Terre sainte, avec la quasi-impossibilité de la reconquérir, la question de l'utilité de l'ordre du Temple s'est posée car il avait été créé à l'origine pour défendre les pèlerins allant à Jérusalem sur le tombeau du Christ. Ayant perdu la Terre sainte et donc la raison même de leur existence, une partie de l'ordre se pervertit. Le peuple percevait d'ailleurs depuis plusieurs décennies les chevaliers comme des seigneurs orgueilleux et cupides menant une vie désordonnée (les expressions populaires « boire comme un templier » ou « jurer comme un templier » sont révélatrices à cet égard)90 : dès 1274 au deuxième concile de Lyon, ils durent produire un mémoire pour justifier leur existence91. Une querelle opposait également le roi de France Philippe IV le Bel au pape Boniface VIII, ce dernier ayant affirmé la supériorité du pouvoir pontifical sur le pouvoir temporel des rois, en publiant une bulle pontificale en 1302 : Unam Sanctam. La réponse du roi de France arriva sous la forme d'une demande de concile aux fins de destituer le pape, lequel excommunia en retour Philippe le Bel et toute sa famille par la bulle Super Patri Solioa 8. Boniface VIII mourut le 11 octobre 1303, peu après l'attentat d'Anagni. Son successeur, Benoît XI, eut un pontificat très bref puisqu'il mourut à son tour le 7 juillet 1304. Clément V fut élu pour lui succéder le 5 juin 1305. Or, à la suite de la chute d'Acre, les Templiers se retirèrent à Chypre puis revinrent en Occident occuper leurs commanderies. Les Templiers possédaient d'immenses richesses (certains vivant dans un luxe ostentatoire alors qu'ils ont fait vœu de pauvreté), augmentées par les redevances (droits d'octroi de péage, de douane, banalités, etc.) et biens issus du travail de leurs commanderies (bétail, agriculture…) cependant ils possédaient également une puissance militaire équivalente à quinze mille hommes dont mille cinq cents chevaliers92 entraînés au combat, force entièrement dévouée au pape. Par conséquent, une telle force ne pouvait que se révéler gênante pour le pouvoir en place. Il est à ajouter que les légistes royaux, formés au droit romain, cherchaient à exalter la puissance de la souveraineté royale. Or, la présence du Temple en tant que juridiction pontificale limitait grandement le pouvoir du roi sur son propre territoire.L'attentat d'Anagni est un des reflets de cette lutte des légistes pour assurer un pouvoir aussi peu limité que possible au roi. La position des légistes, notamment Guillaume de Nogaret, en tant que conseillers du roi, a sûrement eu une influence sur Philippe le Bel. Enfin, certains historiens prêtent une part de responsabilité dans la perte de l'ordre à Jacques de Molay, maître du Temple élu en 1293 à Chypre après la perte de Saint-Jean-d'Acre. En effet, suite à la perte d'Acre, un projet de croisade germa de nouveau dans l'esprit de certains rois chrétiens mais aussi et surtout dans celui du pape Clément V. Le pape désirait également une fusion des deux ordres militaires les plus puissants de Terre Sainte et le fit savoir dans une lettre qu'il envoya à Jacques de Molay en 1306. Le maître y répondit par une autre lettre dans laquelle il s'opposait à cette idée (craignant que l'ordre du Temple soit fondu dans celui des Hospitaliers), sans pour autant être catégorique. Cependant, les arguments qu'il avança pour étayer ses propres vues étaient bien minces. Enfin, Jacques de Molay manqua de diplomatie en refusant au roi de faire suite à sa demande à être reçu chevalier du Temple à titre honorifique90. Aujourd'hui, l’implication du pape dans l’arrestation des Templiers pourrait être objet de polémique. Certains historiens parlent de trois rencontres entre Philippe le Bel et Clément V, étalées de 1306 à 1308, au cours desquelles fut discuté le sort des Templiersa 9. Toutefois, ces historiens se fondent sur la seule source contemporaine. En effet, un chroniqueur italien du nom de Giovanni Villani est le seul à indiquer une rencontre en 1305, entre le roi et le pape, soi-disant pour aborder la question de la suppression de l'ordre. Il est à noter que d'autres historiens estiment qu'il n'est pas sérieux de se fier uniquement à Villani, car les Italiens de l'époque avaient un fort ressentiment contre Clément V, pape français93. Les mêmes historiens attestent d'une rencontre entre le roi de France et le pape au mois de mai 1307, quelques mois donc avant l'arrestation. Les légistes royaux invoqueront, un an après, cette rencontre en affirmant que le pape avait alors donné son autorisation au roi pour procéder à cette arrestation94. Par la bulle Faciens misericordiam, Clément V nomme en 1308 des commissions pontificales chargées d'enquêter sur l'ordre, en marge de la procédure séculière engagée par le roi de France, Philippe IV le Bel.
L'arrestation des Templiers:                                                                                                                                                                                L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier renégat : Esquieu de Floyran. Selon la thèse officielle, Esquieu de Floyran (bourgeois de Béziers ou prieur de Montfaucon) était emprisonné pour meurtre et partageait sa cellule avec un Templier condamné à mort qui se confessa à lui, lui avouant le reniement du Christ, les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et la sodomie. Esquieu de Floyran n’ayant pas réussi à vendre ses rumeurs à Jacques II d'Aragon, y parvint en 1305 auprès du roi de France, Guillaume de Nogaret payant par la suite Esquieu de Floyran afin de diffuser au sein de la population les idées de « reniement du Christ et crachat sur la croix, relations charnelles entre frères, baisers obscènes exercés par les chevaliers du Temples »95. Philippe le Bel écrivit au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux90. En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda une enquête pontificale au pape. Ce dernier la lui accorda le 24 août 130794. Cependant, Philippe le Bel était pressé. Il n'attendit pas les résultats de l'enquête, prépara l'arrestation à l’abbaye de Sainte-Marie, près de Pontoise, le jour de la fête de l’exaltation de la Sainte-Croix96. Il dépêcha des messagers le 14 septembre 130797 à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers des Templiers ainsi qu'à leur arrestation massive en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 130798. Le but d'une action menée en quelques heures était de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter. Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, on compta 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre. Templier embrassant un ecclésiastique, manuscrit de Jacques de Longuyon, vers 1350. Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal. Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant incarcérés dans l'attente de leur procès.
Le procès:                                                                                                                                                                                                                    Puisque tous les Templiers du royaume de France avaient été arrêtés, Philippe IV le Bel enjoignit aux souverains européens (Espagne et Angleterre) de faire de même. Tous refusèrent car ils craignaient les foudres du pape. Le roi de France n'en fut pas découragé et ouvrit donc le procès des Templiers. Cependant, l'ordre du Temple était un ordre religieux et ne pouvait subir à ce titre la justice laïque. Philippe le Bel demanda donc à son confesseur, Guillaume de Paris, aussi Grand Inquisiteur de France, de procéder aux interrogatoires des cent trente-huit Templiers arrêtés à Paris. Parmi ces chevaliers, trente-huit moururent sous la torture, mais le processus des « aveux » avait été enclenché, donnant lieu aux accusations d'hérésie et d'idolâtrie90. Parmi les péchés confessés le plus souvent, l'Inquisition enregistra le reniement de la Sainte-Croix, le reniement du Christ, la sodomie et l'adoration d'une idole (appelée le Baphomet). Trois Templiers résistèrent à la torture et n'avouèrent aucun comportement obscène. Afin d'essayer de protéger l'ordre du Temple, le pape Clément V fulmina la bulle Pastoralis praeminentiae qui ordonnait aux souverains européens d'arrêter les Templiers qui résidaient chez eux et de mettre leurs biens sous la gestion de l'Église. Le roi pour en tirer une légitimité au nom du peuple et pour impressionner le pape, convoqua à Tours les États généraux de 1308 qui approuvèrent la condamnation de l'ordre alors que le Pape avait fait interrompre la procédure royale enclenchée par Philippe le Bel10. De plus, le Pape demandait à entendre lui-même les Templiers à Poitiers. Mais, la plupart des dignitaires étant emprisonnés à Chinon, le roi Philippe le Bel prétexta que les prisonniers (soixante-douze en tout, triés par le roi lui-même) étaient trop faibles pour faire le voyage. Le pape délégua alors deux cardinaux pour aller entendre les témoins à Chinon. Le manuscrit ou parchemin de Chinon qui en traite indique que le pape Clément V a donné l'absolution aux dirigeants de l'ordre à cette occasiona 10. La première commission pontificale se tint le 12 novembre 130999 à Paris. Elle avait pour but de juger l'ordre du Temple en tant que personne morale et non les personnes physiques. Pour ce faire, elle envoya dès le 8 août une circulaire à tous les évêchés afin de faire venir les Templiers arrêtés pour qu’ils comparaissent devant la commission. Un seul frère dénonça les aveux faits sous la torture : Ponsard de Gisy, précepteur de la commanderie de Payns. Le 6 février 1310, quinze Templiers sur seize clamèrent leur innocence. Ils furent bientôt suivis par la plupart de leurs frères. Le roi de France souhaita alors gagner du temps et fit nommer à l'archiépiscopat de Sens un archevêque qui lui était totalement dévoué, Philippe de Marigny, demi-frère d'Enguerrand de Marigny. Celui-ci envoya cinquante-quatre Templiers au bûcher le 12 mai 1310100, suite à leurs aveux extorqués sous la torture en 1307. Tous les interrogatoires furent terminés le 26 mai 1311101. Le fac-similé de l'interrogatoire des dignitaires templiers en août 1308 à Chinon, conservé aux archives vaticanes, a été publié et mis en vente en 2007.
Les légendes au sujet des Templiers:                                                                                                                                                                                                                   L'historien et archevêque Guillaume de Tyr rédige à partir de 1167 Historia rerum in partibus transmarinis gestarum, ouvrage dans lequel il se révèle d'abord favorable aux Templiers puis de plus en plus critique à leur égard à mesure qu'ils prennent de la puissance (privilèges pontificaux comme l'exemption de la dîme et de l'excommunication, droit de réaliser des quêtes dans les églises, comptes à rendre exclusivement au pape)90. Peu à peu, dit-il, les membres de l'Ordre deviennent arrogants et irrespectueux envers la hiérarchie ecclésiastique et séculière : Guillaume de Tyr est ainsi à l'origine des premières légendes sur les Templiers, tantôt apologétiques (légende des neuf chevaliersa 16 restés seuls pendant neuf ans), tantôt critiques, les accusant notamment à plusieurs reprises de trahir les Chrétiens pour de l'argent127. La fin tragique des Templiers a contribué à générer des légendes à leur sujet. Parmi d'autres, leur quête supposée du Saint-Graal, l'existence d'un trésor caché (comme celui envisagé à Rennes-le-Château par exemple), leur découverte éventuelle de documents cachés sous le Temple d'Hérode 128, certaines hypothèses de leurs liens avec les francs-maçons129, 130. De plus, certains groupements ou sociétés secrètes (tels que la Rose-Croix) ou certaines sectesa 17, telles que l'ordre du Temple solaire (et ses survivances, comme le Collège Templier), la Militia Templi ou l'Ordo Templi Orientis, se réclameront par la suite de l'ordre, affirmant leur filiation en s'appuyant sur la survivance secrète de l'ordre, sans parvenir pour autant à le prouver, ou en produisant même parfois de faux documents.

Notes:                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    ↑ a et b Date à laquelle le concile de Troyes a eu lieu et pendant lequel la création de l'ordre du Temple a été entérinée                                                                                ↑ a et b Date à laquelle le pape Clément V fulmina la bulle Vox in excelso, officialisant la dissolution de l'ordre du Temple.                                                                              ↑ Le comte Hugues de Champagne effectua par la suite deux autres pèlerinages, le dernier étant en 1125 à la conclusion duquel il devint lui-même un Templier.                                                                                                                                                                                                                                                                                                             ↑ cf. Demurger 2008, p. 28 : « À partir d'une minutieuse analyse des documents existants, Rudolf Hiestand a proposé une autre date pour le concile de Troyes et, en conséquence, une autre date pour la fondation de l'ordre. Les chartes du nord-est de la France sont alors datées dans le style (florentin) de l'Annonciation, qui fait débuter l'année non pas le 1er janvier, comme dans notre actuel calendrier, mais le 25 mars. L'année 1129 commence donc le 25 mars de notre année 1129, mais jusqu'au 24 mars les hommes d'alors vivaient toujours en 1128. Le concile de Troyes, réuni le 13 janvier 1128 selon les textes de l'époque, s'est donc tenu le 13 janvier 1129 de notre actuel calendrier. […] La démonstration a convaincu et la correction de date proposée pour le concile de Troyes est désormais acceptée par les historiens. ».                                                                                                                                                                                                  ↑ cf. Demurger 2008, p. 58. Pour avoir le texte latin original : J. Leclercq et H.M. Rochais, «Liber ad milites Templi de laude novae militiae» dans Sancti Bernardi opera, III, Rome, 1963, p.229-237.                                                                                                                                                                                                                                     ↑ plusieurs cubiculaires pouvaient être en fonction en même temps, comme cela est mentionné dans cette charte                                                                                             ↑ Il faut garder à l'esprit que les sites templiers ont été utilisés et modifiés plusieurs siècles. Il n'existe aujourd'hui aucun site qui soit complètement d'origine templière.                                                                                                                                                                                                                                                                                            ↑ voir l'article Attentat d'Anagni pour plus de détails.                                                                                                                                                                                                             ↑ ‘Au commencement d'avril 1306, Clément V se rendit de Lyon à Poitiers, pour conférer avec le roi de France... Plusieurs affaires furent débattues... mais la plus importante, ce fut celle qui eut pour résultat la ruine des Templiers’ Histoire des papes, vol.3, Par le Comte A. de Beaufort, Perisse 1841, p375 - ‘D'après Villani, le futur pape et Philippe se seraient rencontrés aux alentours de Saint-Jean-d'Angely... où ils auraient établi les conditions du pacte’ René Gilles, Les Templiers sont-ils coupables, p. 98 – ‘Une grave maladie qui manque de l'emporter à la fin de 1306 le retient aux environs de Bordeaux et ne lui permet de rencontrer Philippe le Bel une deuxième fois qu'en mai 1307 à Poitiers. C'est aussitôt après qu'éclate l'affaire des Templiers... Une troisième entrevue avec Philippe le Bel, toujours à Poitiers en 1308...’ La Papauté à Avignon, Yves Renouard, PUF 1962, p. 12.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        ↑ En 2002, Barbara Frale redécouvre une copie du parchemin de Chinon dans les archives secrètes du Vatican. Voir « Le Parchemin de Chinon: absolution papale du dernier Templier: maître Jacques de Molay », Journal of Medieval History, 30 (2004), 127.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       ↑ L’île aux Juifs, aussi nommée Île des Javiaux, ensuite appelée île des Templiers, est une île dans Paris sur la Seine qui était juste à l’ouest de l’île de la Cité. Elle a été ensuite, avec deux autres petites îles à côté, rattachée à l'île de la Cité.                                                                                                                                                           ↑ Actes du procès des Templiers : publication [archive] ROME, jeudi 4 octobre 2007 (ZENIT.org) – Les Archives secrètes du Vatican publient les actes du procès contre les Templiers : une publication qui sera présentée à la presse le 25 octobre … Il s’agit d’une édition originale des Actes du procès, reproduisant les pièces originales. Cette édition sera limitée à 799 exemplaires … Elle s’inscrit dans la série des Exemplaria Praetiosa, reproduisant fidèlement les documents les plus rares des archives secrètes du Vatican.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 ↑ Voir Dévolution des biens de l'ordre du Temple dans le Royaume de France pour plus de précisions.                                                                                                                   ↑ Voir l'article détaillé Dévolution des biens de l'ordre du Temple dans le Royaume d'Aragon pour plus de précisions.                                                                                    ↑ Si la source est Baigent et Leigh, Des templiers aux francs-maçons, éditions du Rocher, J'ai Lu, 2005, p. 55, elle n'est pas historiquement fiable. On consultera par contre avec profit in Ars Quatuor Coronati, l'article du Pr Robert L.D. Cooper : "The Knights Templar in Scotland. The Creation of a Myth"                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     ↑ Les deux fondateurs Hugues de Payens et Geoffroy de Saint-Omer, accompagnés des chevaliers Geoffroy, Godemar, Roral, Payen de Montdidier, Geoffroy Bisol, Archambaud de Saint-Amand et André de Montbard.                                                                                                                                                                                                           ↑ Groupements classés comme sectes selon le rapport parlementaire français no 2468.

 

 LE C

La famille Rothschild:
Les Rothschild sont intimement liés aux Illuminati depuis le début de leur histoire. Après que la conspiration des Illuminés de Bavière a été découverte, la grande puissance occulte qui dirige les sociétés secrètes européennes a opté pour le carbonarisme, l'Alta Vendita, dirigé par Karl Rothschild. Les Rothschild ont beaucoup de membres dans la 13' lignée! !" La force occulte de la lignée des Rothschild leur vient d'ancêtres cachés. Ils se sont mélangé avec des Bauer, des Sassoon et une multitude d'autres. Le célèbre ancêtre et fondateur de cette grande dynastie de banquiers, Mayer Amschel Bauer, était prêteur sur gages à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Il était également administrateur de biens du prince électeur de Hesse. Comme il était responsable des transferts d'argent du prince lors de la Révolution française, il a acquis une grande fortune ... Amschel Bauer avait accroché une enseigne rouge à l'entrée de son bureau, enseigne qui représentait le sceau de Salomon, en honneur des Juifs orientaux. En allemand enseigne se dit Schild, rouge se dit rot. Les Bauer ont changé de nom et pris celui de Rothschild. Il est important de savoir que le sceau de Salomon, l'hexagramme appelé étoile de David, est d'origine occulte. On l'utilise aujourd'hui comme le symbole d'Israël, même si son origine n'est pas juive. Ce symbole a été utilisé par beaucoup de religions antiques. C'était le symbole de Moloch et d'Astoreth, parmi d'autres. Il a servi aussi comme symbole de Saturne. Il semble qu'il ait servi pour le baptême de Salomon. Plus tard, la Kabbale se l'est approprié. Quand la Kabbale s'est répandue, il est devenu le symbole de l'identité juive. L'utilisation de ce symbole par les Rothschild montre leur implication dans la tradition mystique juive. Beaucoup de Juifs ne veulent pas connaître l'origine occulte de leur étoile de David. Le Roi David n'avait rien à voir avec cet hexagramme ! Mayer Amschel a choisi pour ses fils des femmes de familles Illuminati. De la même façon, ses filles ont épousé des banquiers Illuminati de renom. Ces familles cultivaient une tradition aristocratique, elles se mariaient entre elles. Ses cinq fils sont devenus banquiers dans cinq pays européens. Le réseau d'information privé, politique et financier fondé par les premiers Rothschild a été la première pierre de leur futur empire colossal. James Rothschild, le fondateur de la lignée française, a fait de sa succursale française la première banque européenne en soutenant les rois de Louis XVIII à Napoléon III. Ils étaient capables d'opérer des virements de fonds importants d'un pays à un autre, à une époque où les voyages et les transports d'argent étaient très risqués. Quand vous observez les guerres qui se sont déroulées en Europe, vous remarquerez qu'elles ont toujours pris fin , avec un équilibre du pouvoir. A chaque fin de guerre, la famille Rothschild disposait d'une nouvelle base pour sa puissance. Les Rothschild ont manipulé des nations entières et leur pouvoir politique, leur pouvoir leur permettaient de remplacer un roi ou un dirigeant qui ne voulait pas se soumettre à leur volonté. L'issue d'une guerre dépend souvent des moyens financiers. En examinant la dette publique d'un État à cette période, on peut facilement déterminer s'il a été soutenu ou puni par les Rothschild ! L'empereur François Joseph Il a anobli les Rothschild, il leur a donné le titre de baron. Les dynasties régnantes ne pouvaient rien entreprendre sans leur assentiment. En 1855, ils ont été annoblis en Angleterre. « Tant que j'ai le contrôle sur les moyens financiers d'une nation, je ne m'intéresse pas de savoir qui fa it les lois, » c'est la phrase célèbre que l'on attribue à Mayer Amschel Rothschild (1743-1812). Aujourd'hui, ce sont ses descendants qui fixent deux fois par jour le prix de l'or à Londres pour le monde entier. Ils décident également du rapport qu'entretient la Federal Reserve Bank avec le gouvernement américain. La Federal Reserve Bank, dont les Rothschild contrôlent 53 %, n'a jamais été sous le contr61e du gouvernement ou du Parlement américain. Même si la Federal Reserve donne l'impression d'être une institution officielle, il ne faut pas oublier que c'est une société privée qui possède entre autres l'or des Ëtats-Unis. La Federal Reserve Bank a été créée à la fin de l'année 1813, après une réunion de membres IIluminati de la haute finance, sur Jekyll Island. Lors de cette réunion, on a soumis le projet d'une banque centrale qui devait être dirigée par un directoire composé de membres de la haute finance internationale, le Federal Reserve Board.

Voici une liste non exhaustive des sociétés contrôlées par les Rothschild:

la Banque d'Angleterre, les banques Barclays, J.P. Morgan, US Federal Reserve, National City Bank, IBM, la Standard Oil, Shell, Kuhn & Loeb, Tokyo Pacific Holdings, Arrow Fund Curaçao et bien d'autres .Le célèbre ancêtre et fondateur de cette grande dynastie de banquiers, Mayer Amschel Bauer, était prêteur sur gages à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Il était également administrateur de biens du prince électeur de Hesse. Comme il était responsable des transferts d'argent du prince lors de la Révolution française, il a acquis une grande fortune ... Amschel Bauer avait accroché une enseigne rouge à l'entrée de son bureau, enseigne qui représentait le sceau de Salomon, en honneur des Juifs orientaux. En allemand enseigne se dit Schild, rouge se dit rot. Les Bauer ont changé de nom et pris celui de Rothschild.
Le trafic de drogue contrôlé par les IIluminati sert entre autres à financer cette organisation très puissante. James D. Freeman a dirigé l'École de la Réunification, une école qui pratique en secret des initiations sataniques. On appelle cette école École de la Réunification du Christianisme, le nom d'École De la Réunification de la Sorcellerie serait plus approprié. En réalité, beaucoup de sorciers et sorcières y collaborent de façon étroite, pour détruire la chrétienté.
Le FBI a toujours été aux ordres des Illuminati, puisque les Rockefeller ont participé à sa création. La famille Rockefeller contrôle également la CIA et le Council on Foreign Relations (CFR) ."'

Le développement et la propagation de l'occultisme est un objectif des IIluminati ! David Rockefeller fait partie du management du Lucis Trust (trust de Lucifer). Dans un livre publié par ce trust, Externalisation de la hiérarchie, nous apprenons qui dirige la planète: « ••• Son nom est Lucifer. Sur le plan spirituel (Shambala) ce sera Sanat (Satan), le maÎtre du monde. » David Rockefeller fait partie du Board of Cadence Industries, à qui appartiennent les Marvel Comics, qui enseignent aux jeunes le domaine de l'occulte, et utilisent des personnages tels que le « fils de Satan».
La famille Warburg est l'associé principal des Rothschild. Leur histoire n'est pas moins intéressante que celle des Rothschild. Selon le livre The Warburg, leur lignée remonterait jusqu'en 1001 .

Après avoir fui les conquérants de l'Islam, les ancêtres des Warburg se sont installés en Espagne. À la suite des persécutions de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille, ils ont pris le chemin de la Lombardie. D'après les annales familiales, un de leurs ancêtres, Simon von Cassel, a obtenu en 1559 le droit de s'installer à Warburg en Westphalie. Peu après, il a changé son nom et pris celui de Warburg. Les registres municipaux indiquent que sa profession était prêteur sur gages et commerçant. La tradition bancaire a commencé trois générations plus tard, quand Jakob Samuel Warburg s'est établi à Altona près de Hambourg en 1668. Son petit-fils, Markus Gumprich Warburg s'est installé à Hambourg en 1774 où ses deux fils ont fondé la banque M.M. Warburg & Kompanie.
 je peut continuer longtemps !! juste faire comprendre qu'ils tiennent le monde depuis ( la nuit des temps ) le mot est fort mais depuis trèèèèès longtemps . donc ceux qui nous traite de conspi , bas je leurs dit : oui et je vous emmerde lol .
Ceux qui nous traitent de complotistes sont a milles lieux de comprendre ce qui se passe ils regretteront lorsqu'ils se prendront le mur en pleine gueule
 le problème, c'est que le mur on sera obligé de se le prendre nous aussi, du coup...
oué mais je préfère le voir arrivé !

La famille Warburg:
La famille Warburg est l'associé principal des Rothschild. Leur histoire n'est pas moins intéressante que celle des Rothschild. Selon le livre The Warburg, leur lignée remonterait jusqu'en 1001 . Après avoir fui les conquérants de l'Islam, les ancêtres des Warburg se sont installés en Espagne. À la suite des persécutions de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille, ils ont pris le chemin de la Lombardie. D'après les annales familiales, un de leurs ancêtres, Simon von Cassel, a obtenu en 1559 le droit de s'installer à Warburg en Westphalie. Peu après, il a changé son nom et pris celui de Warburg. Les registres municipaux indiquent que sa profession était prêteur sur gages et commerçant. La tradition bancaire a commencé trois générations plus tard, quand Jakob Samuel Warburg s'est établi à Altona près de Hambourg en 1668. Son petit-fils, Markus Gumprich Warburg s'est installé à Hambourg en 1774 où ses deux fils ont fondé la banque M.M. Warburg & Kompanie. Avec le temps, leur infiuence s'est répandue dans le monde entier. En 1814, ils entretenaient des relations commerciales avec les Rothschild à Londres. Selon Joseph Wechsberg dans son livre The Merchant Bankers (Londres 1967), les Warburg se sentaient les égaux des Rothschild, des Oppenheimer et des Mendelsohns.86 Ces familles se rencontraient souvent à Pars, Londres ou Vienne. Ils avaient l'habitude d'échanger leurs enfants pour une certaine période, afin que chaque famille puisse profiter des connaissances et du savoir-faire des autres familles. Les Warburg ont toujours épousé des héritiers de familles riches. C'est comme cela qu'ils ont établi des liens avec la riche famille de banquiers Gunzberg de St Pétersbourg, avec les Rosenberg de Kiev, les Oppenheimer d'Afrique du Sud, les Oppenheim et Goldschmidt d'Allemagne et les Schiff aux États-Unis.·' Les membres les plus célèbres de cette grande dynastie sont Max Warburg (1867 -1946), Paul Warburg (1868-1932) et Félix Warburg (1871-1937). Max Warburg a fait son apprentissage auprès des Rothschild à Londres. Il n'avait pas seulement un poste important dans une banque allemande, il était un connaisseur averti de la finance internationale. Il participait activement à la vie politique. À partir de 1903, il fréquentait régulièrement le chancelier allemand. Le prince Bernhard von Bülow l'avait prié de conseiller l'empereur dans ses affaires financières. Il était également le chef des services secrets allemands. Cinq jours après l'armistice de 1918, le gouvernement l'a désigné pour conduire les négociations qui ont débouché sur le traité de Versailles en 1919. Il a été un des directeurs de la Reichsbank, il s'est investi financièrement dans la guerre entre la Russie et le Japon et dans les affaires du Maroc en 1911 . Au mariage de son frère Félix, il a rencontré Nina, la plus jeune fille du banquier Salomon Loeb. Peu de temps après, ils se sont mariés. Paul Warburg a ensuite quitté l'Allemagne, il est devenu associé chez Kuhn & Loeb à New York. Pendant la deuxième guerre mondiale, il était membre du Federal Reserve Board et avait une influence décisive sur le développement des finances américaines. Ses expertises étaient recherchées. Félix Warburg a été introduit au commerce des diamants par son oncle, le célèbre banquier Oppenheim. Il a épousé Frieda Schiff, et s'est établi à New York. Son mariage lui a permis d'accéder au statut envié d'associé chez Kuhn & Loeb. Il a été membre de nombreuses associations de bienfaisance et culturelles. En tant que membre du Joint Palestine Survey Commission, il a demandé une expertise détaillée sur l'avenir de la Palestine. Comme nous verrons plus tard, les Warburg ont investi des milliards de dollars dans des organisations internationales et divers projets pour préparer l'avènement du gouvernement mondial.

La famille Rockefeller:
Un connaisseur averti de l'histoire des Rockefeller sait qu'ils ont été impliqués dans les grands événements qui ont marqué les Etats-Unis. La direction et les décisions de la politique américaine ont toujours été dictés par la famille Rockefeller. La famille est d'origine espagnole, elle a immigré aux États-Unis. Le plus célèbre d'entre eux est John Davidson Rockefeller, industriel du pétrole, financier et membre de la Société de la Table Ronde. Il passait pour l'homme le plus riche des États-Unis à son époque. Avant de se consacrer aux affaires du pétrole, il vendait des produits anesthésiants."" Avec une énergie irrésistible et raffinée, il a construit l'empire de la Standard Oil qui contrôlait 90 % des raffineries américaines. C'est lui qui a acquis le terrain de Pocantico Hills à New York, le domicile principal de la famille. A L'heure actuelle, plus de 100 familles Rockefeller vivent dans les Pocantico Hills. David Rockefeller, un petit génie de la finance, dirige depuis 1945 la Chase Manhattan Bank, la banque la plus importante du monde. Son pouvoir lui permet de destituer ou d'investir des présidents, de déclencher des guerres ou d'y mettre un terme, de ruiner ou d'enrichir les grandes sociétés, de Rome à Bangkok. La banque a une influence directe ou indirecte sur toute l'humanité. Le FBI a toujours été aux ordres des Illuminati, puisque les Rockefeller ont participé à sa création. La famille Rockefeller contrôle également la CIA et le Council on Foreign Relations (CFR) ."' Le développement et la propagation de l'occultisme est un objectif des IIluminati ! David Rockefeller fait partie du management du Lucis Trust (trust de Lucifer). Dans un livre publié par ce trust, Externalisation de la hiérarchie, nous apprenons qui dirige la planète: « ••• Son nom est Lucifer. Sur le plan spirituel (Shambala) ce sera Sanat (Satan), le maÎtre du monde. » David Rockefeller fait partie du Board of Cadence Industries, à qui appartiennent les Marvel Comics, qui enseignent aux jeunes le domaine de l'occulte, et utilisent des personnages tels que le « fils de Satan». La compagnie aérienne Delta Airlines est sous le contrôle de la famille Rockefeller. La Standard Oil contient dans son emblème le pentagramme (l'étoile à cinq branches), à l'intérieur d'un cercle. Le pentagramme est le symbole favori des sorcières, des satanistes et autres groupes démoniaques. Il apparaît sur des avions, des engins militaires, dans des films, des émissions de télévision. Il est inquiétant de constater que l'on en voit aussi dans des dessins animés, présenté comme un symbole du bien .

 La famille Dupont:
L'histoire des Dupont est si secrète que ses activités n'ont jamais été révélées au public. Comme les autres IIluminati, les Dupont ont été très vigilants sur les mariages de leurs enfants. Les premiers mariages se sont déroulés entre frères et soeurs. Les biographes de la famille Dupont situent le commencement de la dynastie au mariage entre Samuel de Pont et Anne Alexandrine Montchanin à Paris, en 1737. Malgré le fait qu'Anne soit une huguenote, elle se servait de ses dons de médium et communiquait avec le monde des esprits. Elle descendait d'une vieille famille noble qui vivait en Bourgogne. On pense que les dons occultes de la famille Dupont lui viennent de la lignée d'Anne Montchanin. Pierre Samuel Dupont, le fils de Samuel et d'Anne, a été le premier à accéder à un pouvoir important. Il a été le , premier à tisser des liens avec les Illuminati. A la demande du roi de Pologne Stanislas-Auguste, il s'est rendu en Pologne en 1774, pour développer un système d'éducation nationale. En 1799, il émigre vers les États-Unis sur l'invitation du président Jefferson. Il organise les fondements d'un système d'éducation nationale. Ce projet était fondamental pour les Illuminati, prendre le contrôle sur les jeunes esprits américains. Aujourd'hui ce rôle est dévolu à l'UNESCO.  Le président Jefferson était un Illuminé et un grand ami de Pierre Samuel Dupont. C'est lui qui a fait attribuer aux Dupont le premier grand contrat de poudre pour munitions. Dupont a été le fournisseur en munitions de l'armée américaine depuis la première guerre américaine de 1802 contre les pirates jusqu'à • nos Jours. Les Dupont sont aujourd'hui une dynastie de rois de l'argent. Tout ce qui a un rapport avec la chimie aux États-Unis dépend des Dupont, chaque Américain utilise quotidiennement un de leurs produits. Les Dupont se situent au sixième grade de la hiérarchie illuminati.

 La famille Freeman:
Ce qui est incroyable dans l'histoire de la famille Freeman, c'est que très peu de gens pensaient qu'elle faisait partie des familles dirigeantes des Illuminati. Comme les Rothschild, les Freeman ont des membres qui appartiennent à la 13' lignée. Il n'y a pas que Nelson Rockefeller et les frères Bundy qui ont été les conseillers intimes des présidents américains. Plusieurs membres de la famille Freeman l'ont été aussi. Gaylord Freeman a été grand-maître de l'ordre du Prieuré de Sion. Beaucoup de présidents et de membres du Congrès prenaient conseil auprès de lui, bien que la majorité des Américains n'aient jamais entendu parler de lui! Les présidents prenaient également des conseils auprès d'un membre de cette famille influente, Roger A. Freeman, qui est également un parfait inconnu. Stephan Freeman, un autre membre de cette famille, dirige le Legal Affairs Department de la Civil Rights Division, une branche de la Anti-Defamation League, une organisation dangereuse aux mains des IIluminati. Le trafic de drogue contrôlé par les IIluminati sert entre autres à financer cette organisation très puissante. James D. Freeman a dirigé l'École de la Réunification, une école qui pratique en secret des initiations sataniques. On appelle cette école École de la Réunification du Christianisme, le nom d'École De la Réunification de la Sorcellerie serait plus approprié. En réalité, beaucoup de sorciers et sorcières y collaborent de façon étroite, pour détruire la chrétienté.

 La famille Russell:
La famille Russell a joué un rôle clé dans le commerce de l'opium au début du XVIII' siècle. Elle a participé à l'élaboration des communautés de Mormons, à la création de l'ordre des Skull & Bones et de la Watchtower Bible & Tract Society (les Témoins de Jehovah). La fondation Russell sert de couverture aux lIIuminati et cache dans ses structures l'ordre des Skull & Bones. Cet ordre a été fondé par William Russell, qui entretenait des rapports étroits avec les syndicats d'opium à l'université de Yale. Tous les ans, quinze nouveaux membres sont choisis parmi l'élite de la société américaine. La plupart des membres descendent de vieilles familles puritaines et font partie du mouvement unitariste-universaliste. Ces familles ont souvent des liens familiaux étroits avec les Rockefeller. Quand les Illuminati ont pu établir que Charles T aze Russell appartenait à la fameuse 13' lignée de Satan, ils ont créé en 1881 avec l'aide des Rothschild la société biblique Zion's Watchtower Tract Society (Société de la tour de guet de Sion). En 1909 la People's Pulpit Association a vu le jour, elle est devenue célèbre en 1956, sous le nom de Watchtower Bible & Tract Society of New York (les Témoins de Jehovah). Les protecteurs de la Bible puisent leurs racines dans la franc-maçonnerie du fondateur Charles Taze Russell. Russell était également templier, comme l'atteste son célèbre discours du Temple et les inscriptions que l'on peut voir sur sa tombe. Les dernières paroles de Russell avant sa mort ont été: « Enveloppez-moi dans une toge romaine! » Pour le commun des mortels, il peut paraître étrange qu'un mourant n'ait pas d'autres préoccupations que de s'envelopper dans une toge romaine. Les personnes averties reconnaîtront dans la toge, la tunique et d'autres costumes de l'Antiquité, le chasuble des prêtres et Ephod, des symboles des hauts grades de la franc-maçonnerie américaine. Les Témoins de Jehovah contrôlent depuis longtemps les plus hauts grades du satanisme, ils ont différents problèmes avec certaines congrégations au sujet d'abus de rituels sataniques. Les États où les Témoins de Jehovah ont la plus grande infiuence sont ceux où les rapports sur les activités sataniques sont les plus nombreux. Il s'agit de la Floride, du sud de la Californie, de l'Écosse, des centres Bethel et de divers endroits à New York. Charles Taze Rusell était entre autres propriétaire d'un cimetière à Pittsburgh. Il faut savoir que les satanistes sont toujours à la recherche de cimetières à acheter. Cela leur permet de faire disparaître des cadavres après leurs rituels. Ces cadavres sont en général enterrés en dessous des tombes ordinaires. Quand on descend un cercueil dans une tombe, il ne viendrait à l'idée de personne de penser qu'il y a déjà quelque chose en dessous. L'autre raison est que l'on attribue aux cimetières certaines forces magiques. On cherche à attirer la force spirituelle d'une personne à l'aide d'un « cercle de lumière " au milieu duquel se tient un satanique nu. La troisième raison est que les satanistes ont besoin de certains os pour leurs rituels, comme des crânes ou des mains gauches. La main gauche est très prisée. Elle sert entre autres pour tenir des bougies pendant une cérémonie. Beaucoup de dirigeants des Témoins de Jehovah ont des double personnalités, ils ont des alters en eux qui parlent la langue d'Enoch. Cette langue a son propre alphabet, elle sert de langue de communication occulte, les rituels sont tenus en langue d'Enoch la plupart du temps. Dans les publications des Témoins de Jehovah , on trouve des symboles sataniques par milliers. Leurs dirigeants sont des marionnettes que l'on dirige de façon habile. Les Témoins de Jehovah défendent depuis toujours les intérêts des Illuminati.

La famille Onassis:
En 1928, les plus hauts dirigeants des Illuminati se sont rencontrés au château d'Achnacarry, pour parapher un accord, le Achnacarry Agreement. Il définit les zones d'influence des cartels pétroliers qui existaient à cette époque. En 1928, les Illuminati contrôlent déjà le marché mondial du pétrole. Il est donc aisé de comprendre qu'Aristote Onassis, qui a construit les plus grands pétroliers après la guerre, soit un de leurs familiers. Il était même le roi de sa hiérarchie. Son pouvoir était si grand qu'il comptait parmi les hommes les plus puissants du monde, surtout grâce à sa position au sein des Illuminati, c'est-à-dire en réalité en raison de son pouvoir occulte. Les Illuminati ont divisé le commerce mondial en plusieurs entités, la drogue et le sexe, la politique et l'économie, les rituels, la communication globale et la manipulation mentale. Les sphères dirigeantes évoluent dans toutes les activités, Onassis, était le « parrain » des affaires économiques, de la drogue et du sexe. Peron, le dictateur argentin était un bon ami d'Onassis. On pense qu'Onassis aurait eu une liaison avec Eva Peron. Il est vrai que les familles d'illuminati se font de la concurrence entre elles, qu'il y a des tensions, mais leur religion occulte les réunit toujours. Dans les recherches sur les Illuminati on néglige souvent la dimension satanique. Les satanistes ne croient qu'à une seule chose, leur pouvoir personnel. Ils n'ont que faire des problèmes d'éthique. Les luttes de pouvoir peuvent être très violentes parmi les plus hauts grades, beaucoup meurent de mort violente. Se battre et tuer fait partie de leur religion. D'un autre côté, ils sont frères de sang et savent s'entraider. À l'heure actuelle, la famille Onassis fait toujours partie du cercle dirigeant. Son pouvoir est encore important dans la hiérarchie. Après la mort d'Aristote, ce sont les familles Rockefeller et Bundy qui ont repris les activités du groupe .

La famille Bundy:
La famille Bundy est une vieille famille américaine qui a toujours fait partie de l'establishment. En dehors de quelques exceptions, comme le député du Congrès Salomon Bundy au début du XIX' siècle, l'infiuence de cette famille a commencé à se manifester au grand jour à partir du début du XX' siècle. gg Harvey Hollister Bundy a été initié à l'ordre des Skull & Bones en 1909. Il a occupé le poste d'adjoint au ministre des Affaires Étrangères, il a été conseiller spécial du ministre des Finances et du ministre de la Guerre pendant la Deuxième guerre mondiale. C'est un des acteurs principaux du Manhattan Project, le projet qui a abouti à la bombe atomique. Il était un des personnages clé du Pentagone. Il a continué à travailler au ministère de la Guerre et à l'Office de recherche et de développement. En 1952 il est devenu responsable du Carnegie Endowment for Peace de John Foster Dulles. Cette institution est vitale pour les Illuminati, elle sert principalement pour défiscaliser les investissements. Leur activité de conseil a permis aux Bundy d'être présent dans l'entourage des plus hauts postes de pouvoir. Ils avaient ainsi accès aux dossiers qui sont soumis au président. On dit souvent qu'il faut regarder du côté des conseillers pour savoir d'où viennent les décisions qui sont prises. Pour ce qui est de l'entourage des présidents américains, les Illuminati ont toujours occupé les postes les plus sensibles. Quand Lyndon Johnson a pris le pouvoir après la mort de Kennedy, McGeorge Bundy occupait le poste de conseiller au MJ12. C'est le Conseil des sages qui est subordonné directement au fameux Conseil des 13 satanique, qui contrôle secrètement les grandes nations industrialisées. Il était égaIement membre du Conseil National de Sécurité, ce qui lui permettait de filtrer les informations qui devaient parvenir au président. Son frère occupait un poste élevé au ministère des Affaires Etrangères. Tous deux étaient évidemment membres des Skull & Bones. D'autres membres de cette famille ont occupé des postes importants, mais moins exposés. Deux dirigeants des Témoins de Jehovah s'appelaient Walter H. Bundy et Edwin Bundy. Theodore R. Bundy a échappé au contrôle de sa famille, il est devenu un des grands criminels du système américain. La famille Onassis a mis Eric Bundy sur les traces d'Howard Hughes, un milliardaire qui ne voulait pas collaborer avec le système diabolique et qui représentait un risque incontrôlable. Eric Bundy devait le surveiller. Les familles influentes qui ne veulent pas se soumettre au système des IIluminati sont systématiquement détruites. En 1956, Howard Hughes a investi beaucoup d'argent pour contrôler le vice-président Nixon. De cette façon, les Illuminati ont pu infiltrer l'organisation d'Hughes. Au mois de mars 1957, les hommes d'Onassis ont pu mettre la main sur Howard Hughes à Beverly Hills. '°O Hughes a été gravement blessé au cours de cette opération qui a réussi grâce à la trahison de ses sosies. Howard Hughes a été transporté à l'hôtel Emerald Isle aux Bahamas, un mois plus tard, on l'a emprisonné dans une cellule sur l'TIe privée d'Onassis, Scorpios. À partir de ce jour, les affaires d'Hughes sont tombées sous le contrôle de la famille Onassis et de la famille Bundy. Les sosies d'Hughes étaient maintenant aux ordres des Illuminati. Un des sosies a pris l'identité d'Howard Hughes, l'autre est devenu son sosie, jusqu'au jour où il a été tué à Londres dans le Rothschild's Inn, parce qu'il était devenu inutile .

La famille Collins:
La famille Collins a une longue histoire, elle est originaire de la Nouvelle-Angleterre. C'est une des familles les plus puissantes du monde. Leur nom vient des Iles britanniques. En Irlande, ils s'appelaient O'Collins et en Ecosse Kollyns. On n'a jamais présenté cette famille au public, car elle est encore plus puissante que les Rothschild ou les Rockefeller. Beaucoup de Collins ont été membres du Hell Fire Club, un cercle particulièrement satanique, qui pratiquait des rites sexuels occultes. Faire partie de ce club était bien vu dans les sphères gouvernementales britanniques. Le Premier ministre, le ministre des Finances, le premier Lord du ministère de la Marine, le prince de Galles, Benjamin Franklin et Thomas Jefferson ont été parmi les membres les plus illustres et ont profité des privilèges de ce club très fermé. Dès qu'ils se sont installés aux États-Unis, en 1630, les Collins ont commencé à tisser des liens avec les confréries de sorciers. Ce sont eux qui ont introduit la sorcellerie d'Angleterre aux États-Unis. '05 Le pire exemple de sorcellerie ont été sans doute les Procès en sorcellerie de Salem. Ils ont été initiés par les Collins, en vue de tuer des chrétiens. Ces pauvres gens ont été rendus responsables de méfaits qui avaient été commis par les Collins. En 1640, Mass, une héritière de la famille Collins a été accusée de sorcellerie à Aquiday. En 1653, une autre Collins, Jane, a également été accusée de sorcellerie. On s'aperçoit que dans les années 1650, qui marquent les débuts de la colonisation au Massachusetts, les noms de Young, Bailey et Clinton sont souvent cités en relation avec la sorcellerie et le satanisme. Vous trouvez ces noms de famille chez des 97 gens célèbres qui ont toujours des liens avec la hiérarchie satanique. Juste avant la guerre de Sécession, la branche américaine de la famille a pris le nom de Todd. Beaucoup de membres de cette famille ont aujourd'hui des fonctions importantes dans la hiérarchie satanique. Les deux présidents américains Madison et Lincoln ont été mariés à des Todd. Pour les IIluminati, les Todd font toujours partie de la lignée des Collins. Les Wheeler sont une autre famille qui fait partie de la lignée des Collins. L'ancien IIluminati Cisco Wheeler nous livre des informations précieuses sur les Illuminati dans son livre The lIIuminati Formula used to create an Undetectable Total Mind Control/ed Slave (Clackamas, 1996). Il Y est dit que les Illuminati ont choisi Alexander Rothschild pour devenir l'Antéchrist! Isaac Bonewits, qui siège au Conseil des grands druides des Illuminati, a écrit Witchcraft (publié dans la revue Green Egg en 1976), où l'on trouve également des informations de premier plan sur les dirigeants des Illuminati. Bonewits les appelle Fam-Trads, ce qui veut dire que ces familles transmettent leurs pouvoirs occultes de génération en génération. Ces familles ont tout organisé pour dissimuler leurs pratiques et leurs croyances. Elles se sont occupés de francmaçonnerie, de Rose-croix au XVI II" siècle, de théosophie et de spiritisme au XIX" siècle, ces activités étaient mieux considérées que leur sorcellerie. Ce qui ne les empêchait pas de s'impliquer dans leurs Fam-Trads, pour continuer leurs pratiques occultes. Les membres des Fam-Trads ont intégré des pratiques qui n'étaient pas paiennes et magiques et les ont transmis à leur descendance. Par négligence, ils leur ont fait croire qu'une formule rosicrucienne magique ou une méditation magique faisait partie de leurs propres traditions. Aujourd'hui, nous avons des sorciers Fam-Trads qui sont plus près du spiritisme et de la théosophie que de la sorcellerie classique. '00 98 C'est aussi la raison pour laquelle certains IIluminati du XIX• siècle se sont intéressés au spiritisme, à la Mary Baker Eddy's Christian Science, une organisation phare des satanistes. Un des grands soutiens de cette organisation a été une autre famille Illuminati puissante ... les Astor.

La famille Astor:
Même si les acteurs principaux des événements mondiaux restent toujours dans l'ombre, nous avons réussi à mettre la main sur une autre famille qui détient un grand pouvoir. Le " Royallnstitute of International Affairs " de Londres (une organisation écran de la Société de la Table Ronde) a été fondé avec l'aide de la famille Astor. Le " RilA » est la filiale anglaise du CFR (Council on Foreign Relations) américain. Ces deux organisations ont pour rôle d'harmoniser les politiques des deux nations avec la volonté des élites. Il faut rappeler que l'Angleterre est le partenaire le plus important des Illuminati. Le " RilA » est considéré comme une organisation de bienfaisance, dont la reine est la protectrice. Elle est soutenue par des sociétés pétrolières, des multinationales et les médias les plus importants, comme la BBC et BBC World.' 07 Au-dessus du " RilA » se trouve la Société de la Table Ronde, l'ancienne Association of Helpers de Cecil Rhodes. Depuis ses débuts, les Astor ont financé le Rhodes Scholarship. Cette bourse a été créée pour faire venir à Oxford les futurs dirigeants des grandes nations, les introduire au projet des IIluminati et leur enseigner la façon d'établir un gouvernement mondial. L'élève le plus connu est l'ancien président américain Bill Clinton. Il n'y a pas que la violence, la drogue, la corruption et les excès sexuels qui émaillent la vie de Bill Clinton. Son oncle, Raymond Clinton, l'a mis en relation avec la mafia et le Ku-Kux-K/an et lui a permis d'éviter le service militaire. Au lieu de participer à la guerre du Vietnam, il a reçu une formation exclusive à Oxford, où il s'est familiarisé avec les Illuminati et leurs objectifs. L'ancien pilote de la CIA Terry Reed a transporté de l'argent et de la drogue vers l'Arkansas. Dans son livre Compromised: Clinton, Bush & CIA, il révèle que Bill Clinton, Oliver North et le représentant de G. Bush à la CIA participaient à des réunions secrètes de la CIA. Chaque semaine, plus de 9 millions de dollars étaient acheminés vers l'Arkansas pour des opérations de blanchiment! Ce livre révèle que la famille Bush organise des trafics de drogue et comment Bill Clinton a abusé de son poste de gouvemeur pour des trafics de drogues illicites de la CIA. Celui qui ne peut pas comprendre comment Bill Clinton est devenu président de l'Amérique puritaine, doit savoir qu'il n'a pas seulement été formé par les Illuminati, mais que son sang, sa lignée ont joué un rôle prépondérant quand il a été choisi. Les IIluminati font et défont les présidents, selon leur volonté, dans beaucoup de pays, pas seulement aux ËtatsUnis. Sans leur assentiment, ni Bill Clinton ni un autre ne peuvent devenir président. Le commerce mondial de la drogue est non seulement le plus lucratif après celui du pétrole, environ 500 milliards $ par an, il sert aussi à réduire les gens en esclavage et leur ôter un jour tout droit humain.'09 Tout est fait pour faciliter l'accès à la drogue pour les jeunes, pour les rendre dépendant et troubler leur esprit. C'est sans doute la raison pour laquelle la police donne l'ordre de ne pas arrêter les gros trafiquants et de ne pas fermer les endroits où l'on vend du crack. Ceci se passe en silence, pour que l'épidémie puisse se répandre. Pour les policiers, c'est très frustrant de savoir qu'ils pourraient être plus efficace contre les criminels de la drogue, s'ils n'avaient pas les mains liées par leurs supérieurs. Depuis que John Jacob Astor a été un des premiers à comprendre l'intérêt lucratif du commerce de l'opium, les familles Illuminati ont pris le contrôle du commerce mondial de la drogue, à l'aide de la CIA, du Mossad, des services anglais et d'autres institutions. Lewis Dupont a abordé le sujet des familles puissantes qui sont à l'origine de ce commerce dans une interview télévisée. Il en parle dans le livre Dope Inc. (Executive Intelligence Review, 1975). Ce livre révèle tout sur les donneurs d'ordre du commerce. Il donne des noms et les familles qui sont citées le plus souvent sont les Astor, les Freeman, les Dupont, les Kennedy, les Rockefeller, les Rothschild, les Russell et la famille chinoise Lis. Comme on peut l'imaginer, Lewis Dupont a eu de sérieux ennuis au sein de sa propre famille. Ils étaient très fâchés de ces révélations, qui donnaient raison à leurs adversaires. Un ami bien informé lui a évité d'être d'être enlevé, torturé et sans doute programmé. Sa famille avait recruté des bérets verts de la CIA pour l'enlever. Comme Lewis vient d'une famille qui controle la hiérarchie judiciaire américaine, il lui a été impossible de la poursuivre pour ces faits .

La famille Li:
La famille Li jouit d'une grande tradition en Chine. Des rapports de toutes sortes circulent à son sujet. Comme c'était un honneur de porter ce nom, on a ajouté 15 noms d'appoint à toutes les familles qui portaient ce nom pendant le règne de la dynastie Tang. Li-Yuan a fondé la dynastie Tang au VII' siècle, elle a régné de 618 à 906 après J.C. Son fils Li Shimin lui a succédé sur le trone. Sous cette dynastie l'imprimerie et les billets de banque ont fait leur apparition. Il ne fait aucun doute que la Chine communiste fait partie du complot pour le Nouvel ordre mondial, qu'elle collabore avec le système des Illuminati. Les banques occidentales ont aidé la Chine à plusieurs reprises. La Bank of East Asia (BEA) est dirigée par Li Kwok-Po. La BEA a signé des accords de partenariat avec des sociétés comme G. Warburg. Les Rothschild et les Rockefeller entretiennent des relations très étroites avec la grande famille communiste Li. Li Peng, l'ancien N°1 chinois, rencontre les capitalistes Rockefeller et les autres grands dirigeants quand il est de passage à New York. Les communistes ne prétendent-ils pas que les capitalistes sont leurs plus grands ennemis? Li Ka-shing est milliardaire, il est le maître incontesté d'Hong Kong. Sa famille est une des plus vieilles et plus influentes de cette province. Il est évident que cette famille traite avec les Illuminati, puisque Li Ka-shing a pu acheter des parts du pétrolier canadien Husky Oil. Il n'aurait jamais pu le faire sans leur autorisation. Li possède maintenant 86 % des actions d'Husky Oil."o La lignée des Li est liée aux sociétés secrètes, elle est l'actrice principale des sociétés secrètes chinoises. Beaucoup de Li dirigent des triades (la mafia chinoise).'" Ces triades sont importantes. Les Li sont les maîtres d'Hong Kong, les triades contrôlent la ville. Li Mi a planté des champs de pavot pour permettre aux Illuminati de gagner des millions. Les agents de la GIA ont soutenu le général Li Mi quand il était le responsable militaire de la région du triangle d'or. Li Mi a commencé à produire de l'opium, personne ne l'en a empêché. Les Illuminati organisent tout avec sang-froid, la famille touchera une part de ce trafic qui génère des millions de dollars. Le président Li avait été ministre des Finances de la Chine communiste entre 1957 -1975. C'était un roi de la drogue. On le surnommait de « roi de l'argent " tellement il s'est rempli les poches en vendant de la drogue aux Occidentaux. On a du mal à croire un truc pareil ! et pourtant... Un sénateur présente ses notes de frais à la trésorerie du sénat, dont deux notes du même restaurant: l'une de 1428 euros (51 convives) et l'autres de 1064 euros (38 convives). Les services de la trésorerie ont cependant un doute : il semblerait qu'il s'agisse de fausses factures … ah bon? ... que le resto en question appartient à la propre fille de ce sénateur ... ah bon ? ... lequel sénateur y détient aussi des parts du capital … aaaah  bon ?   > > > > Allégations évidemment réfutées par le sénateur qui s'indigne de ces soupçons et déclare vouloir porter plainte pour diffamation. Il produit à l'appui de ses protestations d'innocence un communiqué de soutien de la Présidence du Sénat ( sur papier à en-tête de la présidence, avec signatures et tout et tout ... ). > > > > Problème : après une rapide enquête, ce document se révèle bien être un faux ! > > > > Récapitulons : népotisme, fausses factures, faux en écritures publiques, tentative de détournement de fonds publics, la totale quoi ! Vous-vous dites qu'une histoire comme celle-là se passait en Tunisie avant la révolution jasminisée, ou bien au Tadjikistan oriental ou à la rigueur dans une quelconque république bananière d'Amérique du Sud ! Et bien non ! Ca s’est passé en France en 2011 ! Le sénateur en question s'appelle Jean-Marc Pastor ( PS ) et, tenez-vous bien, il est un des trois « questeurs » du Sénat, c'est-à-dire un des 3 bons garçons à l'attitude exemplaire chargés de gérer et de contrôler les 350 millions annuels que nous coûte cette « noble » institution et qui ont essayé ( je parle toujours des 3 questeurs ) de s'octroyer dans la plus ou moins grande discrétion 3.500 euros de « prime" fin juin 2011. Les sénateurs ( de tous bords politiques faut-il préciser... ) ont tenté en vain d'étouffer l'affaire afin qu'elle ne s'ébruite pas. Ca ferait mauvais effet pour eux ...   > > > > Trop tard ! L'information a filtré !  > > > > Question : Messieurs les sénateur vont-ils prendre des sanctions contre J.M. Pastor, révoquer son mandat, porter plainte contre lui ou quelque chose dans ce genre ? Que nenni ! L'année prochaine ou dans 3 ans, Pastor sera toujours sénateur et tout aura été oublié Le traintrain ( de sénateur ) quotidien dans les institutions de la République, quoi...! > > > > Jean Marc Pastor est sénateur PS du Tarn. Article publié dans le journal Le Monde le 5 juillet 2011

La famille Kennedy:
RobertAnton Wilson était un spécialiste des sciences occultes, il fréquentait régulièrement l'OhioStarwood Festival des sorciers etpaïens. Il a souvent déclaré publiquement être un gnostique et un grand admirateurd'Aleister Crowley. Wilson a écritdifférents livres pour les adeptes du New Age, mais jamais aucun sur le christianisme. Il estcurieux de voir qu'un homme aussi bieninformé que Wilson nous dise que lesKennedy sont issus d'une famille qui entretient des liens étroits avec les Illuminati. La semence de Brian Caeneddi, le premier des Kennedy, connu sous le nom de Brian Boru, s'est répandue dans différentes familles royales, écossaises entre autres. Archibald Kennedy, qui devint célèbre sous le nom de Marques of Ailsa et qui était le Earl of Cassilis, a épousé Mary, une fille du roi Robert III. Tout le monde sait que l'Irlande est la patrie des Kennedy. Ce sont les descendants de Brian Boru et de son neveu, dont le nom s'écrit Cinneide. Le nom Kennedy s'est transformé en O'Kennedy. Ils étaient originaires de Dalcassion et leurs terres se situaient dans la région de Killahoe et Killokennedy. Les O'Brien et les MacNamaras les ont poussés vers de nouvelles terres, où ils ont pris le titre de Seigneur d'Ormond. Cette région est aujourd'hui appelée le Nord Tipperary. On y trouve encore beaucoup de Kennedy. Ceux-ci étaient très puissants jusqu'au XVI' siècle. Les Kennedy sont célèbres grâce aux liens du mariage qui les unissent aux familles suivantes: Freeman, Reagan, Russell, Smith, Collins, Rockefeller et Fitzpatrick, une célèbre dynastie écossaise, dont l'emblème est un dragon et un lion. On trouve des traces des Fitzpatrick en France, ils sont entrés par le mariage dans la 13' lignée. Nous savons que les guerres sont décidées et planifiées longtemps à l'avance, de même que l'on décide de leur issue. Ce que les hommes politiques nous disent ne sert la plupart du temps qu'à leur propre avantage et ce ne sont souvent que des mensonges. Jack Kennedy occupait le poste sensible d'ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni avant la Deuxième guerre mondiale. Il était connu pour être un opposant à l'entrée de son pays dans le conflit qui opposait l'Allemagne et l'Angleterre. Officiellement, sa position était contre une entrée en guerre des Etats-Unis, mais en secret il travaillait avec Roosevelt (un franc-maçon du 33' grade) à l'élaboration d'un plan. Il servait les forces de l'ombre pour tromper l'opinion publique américaine. Tyler Gatewood Kent, un officier de l'ambassade américaine, avait compris le projet des deux hommes, qui consistait à trouver un moyen de forcer les États-Unis à entrer en guerre contre l'Allemagne, tout en faisant croire le contraire à l'opinion publique. C'est Roosevelt qui a tout fait pour que les Japonais attaquent Pearl Harbour. On a beaucoup écrit sur ce que Roosevelt savait à l'avance de ce qui se préparait à Pearl Harbour et sur les provocations américaines qui ont poussé les Japonais à réagir violemment. Cela ne vous rappelle-t-il pas un événement récent? Le 11 septembre 2001 ne ressemblerait -il pas à un " Pearl Harbour II » ? Plus de huit sources différentes ont averti le président américain de l'imminence d'une attaque, les archives ont montré que Roosevelt savait exactement ce qui allait se passer, 48 heures auparavant! Il n'a pourtant pas pris la peine de prévenir les marins et les hommes d'HawaI, il cherchait un prétexte pour terrifier l'opinion publique américaine et la contraindre à appuyer une entrée de l'Amérique dans la Deuxième guerre mondiale. Jackie Bouvier Kennedy Onassis, l'épouse de John F.Kennedy, était liée aux Auchincloss, une lignée écossaise des lIIuminati. On peut imaginer les liens familiaux que cette lignée a tissés au cours de l'histoire. Elle s'est mélangé avec des Bundy, des Grosvenor, des Rockefeller, des Tiffany, des Vanderbuilt et des Winthrop. Si John F. Kennedy n'avait pas été tué, nous ne saurions rien sur la famille illuminati des Kennedy. Les lIIuminati ont tout d'abord pensé que John était un bon président pour eux. Mais John et son frère Robert ont profité de leur célébrité pour se rebeller contre la conspiration satanique et essayer de la détruire. Ils détestaient nombre d'illuminati, dont Aristote Onassis. Les Kennedy connaissaient l'existence du complot depuis leur jeunesse et ils se sentaient le courage d'affronter les Illuminati. Mais ni John ni Robert n'ont suivi l'entraînement et l'endoctrinement des IIluminati, comme l'avait fait leur frère aîné. À la mort de leur père Joseph en 1961 , ils décident de passer à l'action et de venir à bout de ce complot. Kennedy a non seulement promis de réduire la GIA en mille morceaux, il a surtout élaboré un projet pour permettre au gouvernement américain de redevenir maître de sa monnaie, sans devoir payer d'intérêts aux IIluminati. Il voulait également se retirer de la guerre du Vietnam, mise en scène par les IIluminati. La GIA a décidé de supprimer John F. Kennedy, les Illuminati s'étaient rendu compte qu'il ne se laissait pas faire comme un pantin. Le chef de la CIA a tout mis en oeuvre pour faire échouer l'invasion de Cuba, dans la fameuse « Baie des cochons ». Il était personnellement responsable du fait que l'appui aérien pour les troupes au sol ne soit jamais arrivé, ce qui a fait échouer toute l'opération. Les lIIuminati et leurs organes d'information ont tout fait pour faire porter le chapeau de ce désastre à Kennedy. Tout avait l'air si vrai, puisque la CIA prétendait avoir tout dit à l'opinion publique. Cette opinion publique n'a pas été assez maligne pour comprendre que la presse, aux ordres des lIIuminati, s'était engagée contre le président. John F. Kennedy avait deux amis qui voulaient l'aider dans son combat contre les Illuminati. Tous deux ont été supprimés. Le premier était le sénateur. Estes Kefauver. Il a été empoisonné le 8 août 1963. Philipp Graham était le second, il était éditeur du Washington Post. Sa femme Katherine, née Meyer, était une disciple des IIluminati. Son nom apparaît souvent dans les activités des Illuminati. Elle avait soudoyé quelques psychiatres pour qu'ils fournissent un certificat attestant la maladie de son mari. Il a été interné sur ordre d'un juge. Lors d'une permission de sortie pour un week-end, on l'a retrouvé mort chez lui, tué de plusieurs balles. Évidemment, l'enquête a conclu à un         suicide.                                                                                                                                                                                                    Après le mort de Kennedy, Lyndon Johnson a fait marche arrière dans les dossiers de nationalisation de la Federal Reserve Bank et sur la guerre du Vietnam. Sous la présidence Johnson, les choses ont empiré au Vietnam. La guerre du Vietnam est un parfait exemple qui montre les manipulations guerrières des Illuminati. Malgré le nombre impressionnant de personnes qui y ont laissé leur vie, la guerre a été un succès financier pour les conspirateurs. Robert Kennedy savait très bien qui avait tué son frère. Il a écrit un livre qui n'a jamais été publié, The Enemy Within (l'Ennemi de l'intérieur), et a succombé lui-même à un attentat quelques années plus tard.'''' Pour salir la mémoire de John F. Kennedy, les IIluminati ont donné aux éditeurs la permission de publier des révélations sur sa vie sexuelle. Il avait eu plusieurs liaisons, entre autres avec Marilyn Monroe, Jane Mansfield, Zsa Zsa Gabor, qui étaient des amies du satanique Anton Lavey, fondateur de l'Église de Satan.

Qui connaît Józef Retinger ?                                                                                                                                                                                                                      

Dans le Panthéon du nouvel ordre mondial, des personnalités inconnues du grand public méritent une attention toute particulière. C’est le cas d’un être extraordinaire dont l’action a déterminé tout l’avenir de l’Occident. Cet homme, c’est Józef Retinger (1888-1960), défini par certains comme le « père d’ombre » de l’Europe. Jeune émigré polonais en France et bénéficiant de l’appui du comte Zamoyski proche de sa famille paternelle, il fait des études à la Sorbonne et décroche un doctorat de lettres. Sa fréquentation de l’intelligentsia polonaise au début du XXe siècle à Paris lui permet d’entrer en contact avec le gratin littéraire et politique français. Par la suite, ses études le conduisent en Allemagne puis en Angleterre. Il intègre la London School of Economics (LSE). Créée en 1895 par la Société fabienne (Fabian Society) grâce à l’entremise de Sidney et Beatrice Webb et de l’écrivain George Bernard Shaw, cette école prône la synthèse de l’économie de marché et de l’économie planifiée. Depuis sa création, de nombreux députés travaillistes en sont membres. L’expression « troisième voie » utilisée par l’ancien Premier ministre Tony Blair est directement issue de cette matrice mondialiste. Représentant le Conseil national polonais à Londres avant 1914, son entregent lui permet de nouer des liens durables avec Lord Arthur Balfour, Lionel Curtis et Philip Kerr (fils spirituels de Cecil Rhodes), Chaim Weizmann (président de la Fédération sioniste et futur président de l’État d’Israël) ou encore avec le Premier Lord de l’Amirauté Winston Churchill. Véritable acrobate politique, cet internationaliste passe la décennie 1920 au Mexique. Il contribue à la promotion de politiciens mexicains comme Luis Negrete Morones et Plutarco Calles. Ce dernier, président du Mexique, joue un rôle infernal lors de la guerre des Cristeros (les Vendéens mexicains). De retour en Angleterre à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il devient par la suite le bras droit du gouvernement polonais en exil dirigé par le général Sikorski, qui meurt fort opportunément, en juillet 1943, dans un accident d’avion à Gibraltar. En effet, des bruits couraient sur la volonté de ce général de prouver que les véritables auteurs du massacre des officiers polonais à Katyń étaient les Soviétiques et non les nazis. Retinger, qui accompagnait toujours Sikorski lors de ses déplacements, n’était pas à ses côtés le jour de l’accident. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jour de gloire de Retinger prend forme lors d’un discours prononcé le 7 mai 1946 à Chatham House, think tank de la politique étrangère britannique créé par son ami Lionel Curtis. Il défend le principe de l’unification politique du Vieux Continent. Dès lors, tout se précipite. En 1946, il est « l’initiateur », selon les termes officiels, de la Ligue européenne de coopération économique (LECE) [PDF] se définissant comme « un groupe de pression intellectuelle ». Réunissant de nombreux responsables industriels et financiers, la LECE promeut l’intégration monétaire ou l’organisation des transports aboutissant à une Europe fédérée. Bénéficiant de relais nationaux, la LECE France fut présidée dès sa création par Edmond Giscard d’Estaing qui fut signataire des deux Déclarations de l’unité atlantique en 1954 et 1962 (voir notre article « Le marché transatlantique, cimetière des nations »). Cherchant à fédérer les différents mouvements fédéralistes européens, Retinger organise le Congrès de la Haye en mai 1948 sous l’égide de W. Churchill. Il lance ainsi le processus de la construction européenne. Dans la foulée de ce congrès, le Mouvement européen est créé en octobre 1948 sous la présidence de Duncan Sandys, gendre de Winston Churchill. Ce mouvement joue un rôle important dans la création du Conseil de l’Europe et du Collège européen de Bruges (formation des futurs fonctionnaires de l’UE). Retinger pilote l’ensemble en étant le secrétaire général du mouvement tandis que son alter ego voit le jour aux États-Unis avec la création du Comité américain pour une Europe unie (ACUE) en janvier 1949. Les services secrets américains (OSS, devenu CIA) dirigent ce comité : William Donovan (signataire de la Déclaration pour l’unité atlantique en 1954), Allan Dulles et Thomas Braden [PDF]. Précisons que l’ACUE finance largement le Mouvement européen. Enfin, Retinger parachève son action en créant le Bilderberg, qui voit le jour en 1954 et dont la finalité est le resserrement des liens euro-atlantiques. Józef Retinger meurt à Londres d’un cancer des poumons en 1960. Il laisse derrière lui une « œuvre » qui explique largement la dissolution en cours des nations dans le parachèvement du marché transatlantique.

LE CIEL NOUS AVAIT PREVENU !!! NOUVEL ORDRE MONDIAL ! ! !
AVANT-PROPOS...
Qui sont les familles dirigeantes et qui sont leurs alliés? Il n'est pas facile pour quelqu'un qui fait des recherches sur le satanisme et la conspiration mondiale de démasquer les familles puissantes qui appartiennent aux Illuminati. Cela tient au fait que les puissants adeptes du satanisme ont tout entrepris pour dissimuler leurs traces aux yeux de l'opinion publique. Le chercheur Fritz Springmeier, qui fait des recherches depuis des années dans ce domaine, cite les noms des familles suivantes : Rothschild, Warburg, Rockefeller, Dupont, Russell, Bundy, Onassis, Kennedy, Collins, Freeman, Astor et Li.'· Selon Springmeier, les familles suivantes travaillent avec les familles dirigeantes: Morgan, Vanderbuilt, Bauer, Whitney, Duke, Guggenheim, Oppenheim, Grey, Sinclair, Schiff, Solvay, Oppenheimer, Sassoon, Wheeler, Todd, Van Duyn, Taft, Wallenberg, Clinton, Habsburger, Guggenheim, Goldschmidt et beaucoup d'autres. Springmeier ne prétend naturellement pas que tous ceux qui portent ce nom font partie de la conspiration. Beaucoup ne savent pas eux-mêmes ce qui se passe réellement dans le monde.

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