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Hyperactivité des enfants :
les additifs alimentaires impliqués.
La revue médicale britannique The Lancet, a mis en cause l'effet de certains additifs alimentaires sur le comportement hyperactif des enfants. Cet article est fondé sur un rapport de l'Université de Southampton réalisé en 2007 pour l'agence des normes alimentaires britannique (Food Standards Agency, FSA).
Cette étude menée sur 298 enfants de trois, huit et neuf ans, démontre que l'association de certains additifs favorise l'hyperactivité infantile. Cette hypothèse avait déjà été avancée par le pédiatre américain Ben Feingold il y a plus de 30 ans, notamment concernant le colorant E110, présent dans de nombreux bonbons. Les additifs mis en cause dans cette étude favoriseraient ainsi la suractivité, l'impulsivité, l'inattention et les difficultés d'apprentissage chez certains enfants. Pour le Docteur Laurent Chevalier (médecin spécialiste de la nutrition au CHU de Montpellier), l'influence de ces additifs serait, " en fonction des quantités absorbées, probablement plus grave qu'on ne le croit ". En particulier pour les le E211 (appelé également acide benzoïque), soupçonné de perturber les mécanismes de la dopamine et d'agir sur les neurotransmetteurs cérébraux.
L'adieu au steak:
4 mensonges sur la viande
Pas de doute, les consommateurs adorent la viande. L'Europe en produit plus de 45 millions de tonnes par an et la consommation mondiale a été multipliée par cinq en cinquante ans. Le steak est symbole de force, de gastronomie, de nature. En France, il n'est pas de bonne table sans pièce de boeuf. Et, de part et d'autre du Rhin, les publicités font rimer vaches et pâturages. Mais si tout cela n'était que tromperie ? C'est ce que montre le documentaire de Jutta Pinzler, qui décrit l'envers du décor, voix off de Nathalie Baye à l'appui.
Premier mensonge : le plein air.En réalité, les 70 kilos de viande qu'un Français mange chaque année sont issus pour une grande part d'élevages industriels, dans lesquels les animaux ne voient quasiment pas le jour. Exemple : ces 38 000 poulets d'une exploitation allemande, gavés d'antibiotiques dès la naissance. Par pure prévention. Avec pour conséquence l'apparition de germes résistants, qui seraient responsables de plus de 15 000 morts par an.
Deuxième mensonge : la viande est bonne pour la santé. Alors même qu'on la sait responsable de surpoids, de maladies cardiovasculaires, de cancers. En Chine, ces maladies ont connu une forte augmentation depuis que la viande rouge s'est imposée à table. "Dans les vingt prochaines années, 21 millions de Chinois seront atteints de maladies cardiovasculaires, prévient un médecin. Elles pourraient être fatales pour un tiers d'entre eux."
Troisième mensonge : le bien-être des animaux. Il suffit de visiter, au Danemark, une ferme d'engraissement de Danish Crown, deuxième producteur de porcs au monde. Des cochons serrés sous les néons, des truies en cage huit mois par an, dopées aux hormones...
Le quatrième mensonge, enfin, concerne les populations rurales latino-américaines confrontées à l'explosion des cultures de fourrage à destination des exploitations européennes. Et aux pesticides, responsables de maladies et de malformations. Pourquoi ces situations dramatiques ? "C'est le marché qui décide", tranche Roger Waite au sein de la Commission européenne. Des propos qui sonnent comme des insultes à la dignité humaine.
Les 10 ingrédients les plus dégoûtants cachés dans la nourriture industrielle:
Tous les jours, et sans même en avoir conscience, on avale des substances plus dégoûtantes les unes que les autres, et dont l’origine risque d’en surprendre plus d’un.
1) Des traces d’engrais - dans le pain : cachées sous la douce appellation scientifique d’ammonium sulfate, on peut trouver des traces d’engrais dans les baguettes et pains industriels, notamment ceux de la chaîne de restauration rapide Subway...
2) Des glandes anales de castor - dans les bonbons : les sécrétions de glandes anales de castor, ou castoreum pour les intimes, entrent dans la composition des parfums et eau de cologne, mais aussi des bonbons... Elles réhaussent le goût de framboise des sucreries.
3) De la graisse de boeuf - dans les biscuits. Nombre d’entre vous ne seront pas surpris d’apprendre que certaines marques agrémentent leurs biscuits ou barres chocolatées de graisse de boeuf. On zappe le goûter ?
4) Des insectes écrasés - dans les colorants alimentaires rouges. L’idée de manger des insectes vous répugne? Et bien sachez que vous en avalez déjà une petite dizaine lorsque vous mangez des aliments qui contiennent de “l’acide carminique”. Certains industriels essaient même d'apposer une mention “colorant naturel” sur les produits dont les colorants sont issus d’insectes écrasés. Ça donne envie.
5) Du jus de coccinelle - pour le glaçage des bonbons. On a tous déja goûté aux bonbons de type skittles ou aux paillettes colorées comestibles utilisées pour décorer un gâteau... Leur glaçage solide à effet “laqué” est issu des sécrétions des femelles coccinelles, “gomme-laque” ou “shellac” dans le jargon scientifique.
6) De la laine de brebis - dans les chewing gum. Le lanoline est une substance obtenue à partir de la purification et raffinage du suint, partie grasse de la laine. Elle se cache sous le nom de “gomme base” ou “gum base”. Un repas, un café... Une brosse à dent ?
7) Des cheveux humains et des plumes de canard - dans le pain. La cystine ou la L-cysteine est un acide animé que l’on retrouve notamment dans les cheveux humains et les plumes de canard. Il n’est pas rare de retrouver la mention “L cystéine” sur l’étiquette des produits halal et kasher... Cette substance est aussi présente dans la plupart des pains industriels.
8) Du goudron de houille - colorant pour bonbons roses. Bien que le goudron de houille soit classé 199ème par l’ONU dans la liste des substances dangereuses, les industriels continuent à l’utiliser comme colorant alimentaire, notamment pour les bonbons et autres sucreries auxquels on veut donner une couleur rouge ou rosée.
9) De l’estomac de veau - dans le fromage. Un bon nombre de fromages contiennent de la présure, un coagulant naturel extrait du 4ème estomac de veau. Au Royaume-Uni, les consommateurs sont informés de la présence de présure dans le fromage pour aider les végétariens à choisir en toute connaissance de cause, mais dans le reste du monde, aucune indication n’est donnée à ce sujet. Vous n’avez plus qu’à essayer de deviner!
10) Du sable - dans le chili. Votre chili a un goût de vacances ? Rien d’étonnant, puisque certaines marques utilisent du silice, autrement dit du sable, comme anti-agglomérant.
Alors, lesquelles de ces substances avez-vous ingérées aujourd’hui ?
Bonbons, dentifrice et glaces : Les enfants, premiers exposés aux nanoparticules de dioxyde de titane
Les enfants seraient les plus exposés aux nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) en raison de leur consommation de bonbons, selon cette étude publiée dans Environmental Science & Technology, la revue de l’American Chemical Society. Un vrai bilan sur les quantités de nanomatériaux contenues dans nos produits de consommation courants qui vient renforcer la préoccupation croissante sur leurs éventuells effets sur la santé et l'environnement. Le Pr Paul Westerhoff de l’Arizona State University et ses collègues soulignent que le dioxyde de titane est un additif commun à de nombreux produits de consommation, de la peinture à l'alimentation en passant par les cosmétiques. Le dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire est classé cancérigène possible pour l’homme (2B), par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) depuis 2007, considéré comme un perturbateur des fonctions cérébrales par une étude du CEA d’octobre 2011 (portant sur la présence de nanoparticules dans les crèmes solaires que l’Afssaps recommande de ne pas utiliser)… L’Europe est consciente des risques et une directive (78/176/CEE) du Conseil de l’Europe considère que les déchets provenant de l'industrie du dioxyde de titane présentent des risques préjudiciables pour la santé de l'homme ainsi que pour l'environnement. Notre corps « libère » des nanoparticules qui passent à travers les mailles des usines de traitement des eaux usées pour se retrouver dans les lacs et les rivières. Une seule étude, signalent les auteurs, avait déjà été menée sur les niveaux de dioxyde de titane dans quelques produits commerciaux. Les chercheurs ont donc acheté et testé des aliments, des produits de soins personnels, des peintures et des adhésifs. 36% des particules sont inférieures à 100 nm (voir tableau ci-contre) dans au moins une de leurs dimensions et se dispersent facilement dans l'eau sous forme de colloïdes assez stables. Les aliments les plus riches en TiO2 incluent les bonbons, chewing gums, et autres friandises. Parmi les produits de soins personnels, les dentifrices et les crèmes solaires contiennent, en moyenne, 1% à plus de 10% de leur poids en titane ! En revanche, les crèmes de soin, en dépit de leur couleur blanche, la plupart des shampooings, déodorants, crèmes à raser contiennent les niveaux les plus bas en titane (<0,01 μg / mg). Pour plusieurs produits pharmaceutiques très consommés, la teneur en titane varie de moins de la limite de détection (0,0001 μg Ti / mg) à un maximum de 0,014 μg de Ti / mg. Bonbons, guimauves et glaces : L’équipe conclut que les enfants consomment plus de dioxyde de titane que les adultes parce les sucreries comme les bonbons, guimauves et glaces sont parmi les produits à plus hauts niveaux de dioxyde de titane. L’exposition typique pour un adulte (américain) a été évaluée de l'ordre de 1 mg par kilogramme de poids corporel/par jour. L’étude précise l’ensemble des produits testés et leur teneur en dioxyde de titane. Mais les chercheurs insistent sur la nécessité de réguler les teneurs dans les produits alimentaires car ce sont de loin, les plus susceptibles de représenter un risque potentiel pour la santé des humains et des animaux et de contaminer l'environnement.